élémentaire

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Comment gérer la diversité linguistique et culturelle et apaiser le climat au sein de la classe ?

Tu as des élèves allophones ? Des élèves de diverses origines dans ta classe ? Sais-tu lesquels de tes élèves ne parlent pas français à la maison ? Leur as-tu déjà demandé ? Peut-être serais-tu surpris par le nombre de doigts levés…Certains enfants préfèrent garder le secret, car le français est la langue de l’école, peut-être aussi par peur d’être moqués ou d’être différents ou encore parce qu’ils pensent que leur autre langue a moins de valeur ou peu d’intérêt. Ton rôle est de faire prendre conscience à ces élèves qu’être plurilingue est une richesse. Il ne faut donc jamais inciter les enfants à abandonner leur langue sous prétexte de progresser plus vite en français. Alors concrètement tu fais quoi ? Se familiariser avec la diversité culturelle présente dans la classe : Intègre régulièrement des éléments culturels diversifiés dans les activités d’apprentissage, encourage le partage d’expériences culturelles entre les élèves. 1. Lecture / littérature Lectures de contes issus de différentes cultures, étude d’auteurs et d’œuvres littéraires provenant de divers pays. 2. Langues étrangères et culture Apprentissage de phrases et de vocabulaire basiques dans différentes langues (langues des élèves de la classe par exemple) à l’occasion de projets ou/et d’évènements (souhaiter les anniversaires dans différentes langues, comparer les langues et leur fonctionnement) ; Présentation des coutumes et des traditions associées à chaque langue, en rapport avec le calendrier (fêtes traditionnelles par exemple), en lien avec une lecture, un chant, une œuvre d’art…Mettre en place des correspondances avec des écoles étrangères (trouver des partenaires sur etwinning.fr). 3. Éducation musicale Découverte de différents genres musicaux du monde entier, découverte d’instruments traditionnels de diverses cultures. 4. Arts plastiques Réalisation d’œuvres d’art inspirées par des styles artistiques variés et étude d’artistes de toutes origines. 5. Géographie Étude des caractéristiques géographiques de différents pays. Encourager le partage d’expériences culturelles : 1. Présentation par les élèves d’aspects de leur culture Les traditions, les coutumes familiales, ou des plats typiques sont des aspects riches et motivants pour les enfants. 2. Organisation de journées spéciales dédiées à la valorisation de différentes cultures Les élèves peuvent présenter des performances, des plats traditionnels, des vêtements…Mais cela peut être aussi l’occasion de faire intervenir les parents qui pourraient parler de leur pays d’origine, présenter des éléments de leur langue et de leur culture, lire un album dans leur langue. La semaine des langues qui a lieu cette année du 18 au 24 mars est un excellent moment pour mettre en place la journée des langues ! 3. Organisation d’événements Les élèves peuvent participer à la préparation d’activités liées à différentes fêtes traditionnelles. En conclusion Il est crucial de créer un climat de respect et d’ouverture, encourageant chaque élève à apprécier et respecter la diversité culturelle. Tu as comme objectif de favoriser un échange positif sur les langues, de montrer aux élèves qu’elles ont toutes la même valeur. Se sentir valorisé, trouver sa place peut largement contribuer à apaiser le climat scolaire. Alors pourquoi s’en priver ?

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Dispositif EMILE : conseils pour bien débuter

Mais qui est donc EMILE ???? Le dispositif EMILE est un dispositif qui permet aux élèves de faire davantage d’heures de langues vivantes. EMILE signifie « Enseignement des Matières par l’Intégration d’une Langue Étrangère ». On dit CLIL « Content and Language Integrated Learning » en anglais. Cela veut dire qu’on utilise une autre langue que le français pour enseigner une discipline non linguistique (DNL) comme par exemple l’EPS, l’éducation artistique ou les sciences…. Attention, il n’est pas possible de se déclarer classe « EMILE » si l’école n’est pas fléchée de manière officielle (se renseigner auprès de son IEN pour connaître la marche à suivre si on souhaite intégrer ce type de dispositif). Les écoles fléchées sont signalées au mouvement, pour postuler sur ces écoles la priorité est donc aux enseignants qui ont obtenu un avis favorable aux entretiens de poste à profil EMILE). Toutefois, même si l’école n’est pas engagée dans ce dispositif, rien n’empêche d’utiliser les LVE comme outil de communication et faire un peu plus d’anglais par exemple à travers quelques rituels, jeux, consignes, activités en dehors du temps dévolu aux langues.   Les débutants peuvent être nommés sur des postes « EMILE », car ils peuvent postuler aux entretiens. Et là ça se complique. Ce dispositif demande d’enseigner de façon innovante, cela implique de revoir sa façon d’enseigner quand on est un enseignant chevronné, et ça complexifie la tâche quand on débute.   Si tu es en train de nous lire, c’est peut-être parce que tu patauges depuis la rentrée avec EMILE. Lis la suite pour quelques conseils.     Principe : Le dispositif implique de proposer aux élèves un enseignement renforcé des langues. En plus des 1H30 de langue vivante étrangère, on enseigne au moins 1h30 dans une autre discipline (on peut aller jusqu’à la parité horaire, c’est-à-dire 12h). La langue étrangère devient alors un outil de communication. Tu dois garder en tête que pour chaque séance « EMILE » tu dois mettre en œuvre à la fois des objectifs disciplinaires et linguistiques. Tu te dis que c’est impossible, tu ne maîtrises pas suffisamment la langue étrangère choisie (bien souvent l’anglais). Il n’est pas nécessaire d’être bilingue mais un bon niveau est souhaitable.  Comme il ne s’agit pas d’immersion, il n’est pas demandé de s’exprimer pendant la totalité de la séance en langue vivante étrangère. Tu peux passer d’une langue à l’autre, en fonction des possibilités des élèves, et des situations que tu as prévues. C’est ainsi que, dans une séance, il peut y avoir une ou des parties en français et certaines activités en langue vivante par exemple. Au sein de la séquence, certaines séances pourront être seulement en français. Cela se réfléchit en amont, bien sûr.   Concernant le choix des disciplines, il y a de nombreuses possibilités : une seule discipline toute l’année, plusieurs disciplines, toute l’année ou par période, c’est au choix, en fonction de ses capacités. Nous te conseillons de commencer de façon modeste, et de choisir la ou les disciplines dans lesquelles tu te sens à l’aise. Tu peux tout choisir mais l’éducation artistique, l’EPS ou les sciences sont des choix fréquents car cela s’y prête bien. Tu peux aussi essayer les mathématiques (calcul mental ou géométrie par exemple). Encore une fois, rien ne t’oblige à t’enfermer dans un choix qui ne te conviendrait pas. Il faut tester.   Préparation : Attention point sensible. C’est quand tu as commencé à penser tes séances que tu as mesuré l’envergure de la tâche. Tu es sur un poste EMILE anglais et tu n’es pas inquiet pour ton niveau de langue. A l’étranger tu te débrouilles super bien. Sauf qu’une fois lancé, tu te rends compte que ce n’est pas du tout la même chose. Tu découvres qu’un vocabulaire très spécifique aux disciplines choisies est nécessaire. Sauf que le vocabulaire scientifique ou encore artistique, ben tu ne le connais pas. Et cette expression tu ne la connais pas non plus. Et cette tournure de phrase pas sûr que ce soit très anglais. Et surtout tu te demandes ce que vont comprendre les élèves car ils n’ont jamais vu tout ce vocabulaire. Pour t’aider, tape les mots clés en anglais dans ton moteur de recherche. Tu pourras ainsi tomber sur des séances proposées par des enseignants anglophones. Tu n’auras plus qu’à piocher dedans les mots justes et les syntaxes forcément correctes. Cela réduira ton temps de préparation. Tu pourras aussi t’inspirer d’une activité ou d’un exercice. Garde en mémoire que la totalité de la séance n’est pas obligatoirement en anglais. Tu vas choisir les activités qui s’y prêtent, et seulement celles-là. Tu peux faire des liens avec ton enseignement de LVE afin que le lexique nécessaire à la séance soit travaillé pendant les séances d’anglais. Tu peux aussi consacrer un petit moment avant la séance pour travailler ces mots. Le nouveau vocabulaire sera surtout découvert en contexte, pendant la séance de DNL ( si tu n’es pas encore expert, la découverte du vocabulaire en amont est plus facile). Pour que ton enseignement soit efficace et que tes élèves puissent y accéder, il va falloir bien penser tes activités. Tu dois être explicite, tu dois avoir réfléchi à la façon dont tu vas permettre à tes élèves de comprendre. Images, vidéo, gestes, mimiques peuvent aider à la compréhension. Tu vas également devoir proposer davantage de manipulations et d’interactions, afin que le nouveau vocabulaire soit utilisé par les élèves. Si ces mots sont uniquement prononcés et utilisés par toi, alors les élèves ne les garderont pas en mémoire.   Évaluation :  Il n’y a pas encore de vraies directives quant à l’évaluation. Une évaluation tout en langue étrangère serait inadaptée. En effet, l’absence de réponse ou l’erreur est-elle dûe à une incompréhension de la langue ou à une méconnaissance dans la discipline non linguistique ? Il vaut mieux donner les consignes en français, pour que l’élève ne soit pas bloqué par la compréhension et choisir peut-être d’inclure un exercice pour lequel tu es certain que l’élève pourra comprendre.   Tu es débutant et tu veux des conseils plus généraux sur la préparation et la gestion

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Conseils aux professeurs des écoles débutants pour ne pas craquer

Pourquoi les jeunes enseignants craquent-ils ? Bien sûr les moins jeunes dans le métier ont eux aussi leur lot de difficultés et de craquage, mais on va s’attarder ici à ceux qui débutent. Alors pourquoi sont-ils au bord de la crise de nerf, à deux doigts du burn out, en plein découragement ? Pourquoi certains baissent les bras, décrochent voire démissionnent ? Tu te sens concerné, alors lis cet article, télécharge notre kit du débutant et notre kit gestion de classe. Attention, on ne va pas te donner une recette miraculeuse, mais des conseils pour limiter la casse, des conseils tout simples mais qui ne viennent pas forcément à l’esprit quand on débute. Tu débutes, la fleur au fusil, gonflé(e) à bloc, avec un enthousiasme sans limites. Tu suis depuis quelques temps déjà des baby profs, stars des réseaux sociaux, qui te montrent tout un tas de séances merveilleuses, un matériel superbe, et affichent en plus de ça un magnifique sourire. Certains ont débuté il y a peu, partagent leur travail qui te semble déjà être celui d’un expert. Alors ça t’a donné envie de faire pareil. Et surtout, ça avait l’air super fastoche. Parce que les crises de nerfs, les angoisses, le stress, la fatigue, les soirées studieuses, les week-ends à bosser, c’est pas ce qu’on voit sur les réseaux. Tu as aussi souvent entendu que c’était trop cool la vie d’un professeur des écoles : des journées ultra réduites, des vacances à rallonge, et zéro casse-tête, car le niveau de connaissances demandé, ben ça casse pas trois pattes à un canard. Tranquille. Bref, tu es arrivé(e) pour une première fois dans une classe avec l’innocence d’un nouveau-né. Et très vite, tu as compris.   La 1ere raison évidente à cet état proche du burn out : la charge de travail.    Petit état des lieux (non exhaustif) : –       Préparer de nombreuses séances différentes parce qu’il faut faire le programme et bien rythmer ta journée : impossible à quantifier, c’est infini cette chose-là, car déjà il faut savoir par quel bout commencer, et il faut aussi maîtriser la construction d’une séquence. Tu l’as compris, ça représente beaucoup d’heures. Voire pire. –       Bien comprendre les programmes : selon tes capacités d’analyse, ta rapidité de lecture, ton nombre d’heures de sommeil en retard : plusieurs mercredi et/ou soirées. Voire pire. –       Aider les élèves en difficulté : ça va dépendre de ton secteur et aussi de ta chance (certaines classes sont plus faciles que d’autres). Mais si on ajoute différenciation, PPRE à rédiger, réunions d’équipe éducative, entretiens avec les parents, entretiens avec le psychologue scolaire, coups de téléphone à l’orthophoniste, conseils des maîtres et de cycles., conseils d’école…pffff ça peut monter très haut en termes d’heures. –       Gérer Le quotidien : conseils des maîtres (encore), formations, corrections, projets, évènements particuliers, bilans, LSU ou livrets….Encore de nombreuses heures. Voire pire.   Tu es fatigué(e) à la seule lecture de cette liste. Nous aussi.  Conseils  1.     fais-toi aider … …par les collègues, par les conseillers pédagogiques, par les copains qui débutent aussi. Un regard extérieur est parfois nécessaire pour mieux comprendre, car tu n’as pas assez d’expérience pour analyser ta pratique. Appelle le CPC (conseiller pédagogique) pour qu’il t’observe et te conseille. Travaille avec tes collègues : Répartissez-vous le travail pour aller plus vite, travaille en équipe pour apprendre et être plus efficace.   2.     Utilise des séances clés en main   Là tu kiffes. Oui mais attention à ne pas te faire avoir. Toutes les séances offertes sur le web ne sont pas des chefs-d’œuvre. Il n’y a pas toujours le mode d’emploi, c’est pas forcément adapté à ta classe. Et la séance clé en main n’existe pas toujours. Comment tu fais alors, jeune PE désespéré que tu es ? Tu utilises des manuels AVEC le guide du maître, tu regardes dans les guides EDUSCOL (et oui tu y trouveras des séquences et des séances clés en main), tu piques les séances des collègues qui veulent bien te les passer, tu cherches sur le net (sans y passer des heures en tapant les mots clés précis et en t’assurant de la fiabilité de tes sources, par exemple les blogs des académies qui sont souvent des mines d’or), tu relis tes notes de formation et tu testes les séances travaillées/ présentées.   3.     Limite les corrections  Mises en commun efficaces (lis notre article qui t’explique comment faire), ateliers, exercices auto-correctifs, oral…   4.     Reste modeste. Fais simple, va droit au but, perds pas de temps en bricolages inutiles et en recherches infinies. Reporte les projets titanesques à plus tard. Les pédagogies innovantes te tentent, là encore assure-toi d’avoir compris les bases avant de te lancer dans des façons d’enseigner qui demandent de l’expertise.   La 2ème raison évidente : la difficulté de la gestion de classe et la fatigue physique et nerveuse qui en résulte.         Conseils :   1.     Arrête d’externaliser les problèmes. Ok c’est pas simple. Ok il y a beaucoup d’élèves agités dans la classe. Ok pas de bol ta classe est super difficile. Ok tu as aussi plusieurs élèves à besoin particulier. Tout ça tu n’y peux rien. Mais parfois quand on débute on oublie que manquer d’expertise peut entraîner des erreurs qui coûtent cher en termes de climat de classe. Une séance trop longue ou/et pas adaptée peut rendre la gestion de classe difficile (les élèves se dissipent, sont moins attentifs…). La difficulté à préparer quand on débute rend l’exercice très chronophage, ce qui parfois impacte ton état (si tu es épuisé(e) les élèves vont le ressentir et tu gèreras moins bien). Tu as perdu trop de temps à préparer une séance et tu as baclé les autres séances de la journée ?  Les « flottements » engendrés par ce manque de rigueur provoqueras assurément de l’agitation. Et oui, les élèves peuvent te faire payer très  cher une petite faiblesse. Demande de l’aide à un conseiller pédagogique ou à un collègue expérimenté pour y voir plus clair. Repère les moments où la gestion de classe est plus difficile ou au contraire plus sereine

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C’est Noël avant Noel ! Kit gestion de classe !!!

Parce qu’on aime te faire des cadeaux, on a ressorti notre panoplie de Père Noël ! Le kit gestion de classe est à télécharger dans l’onglet « ressources » !!!! 35 pages pour t’aider à mieux gérer ta classe ! Le kit « Conseils pour une gestion de classe réussie », c’est une multitude de conseils concrets, testés et approuvés ! Alors tu kiffes ? Pour nous remercier, n’oublie pas de t’abonner à notre newsletter (et la cherry on the cake ? Si tu t’abonnes tu reçois un 2ème cadeau : le kit du débutant pour tout savoir sur la classe et être trop fort(e) dès le début ). Tout ça pour toi sans rien faire ? Là je te sens un peu confus(e)….T’inquiète, nous on aime partager, pour nous remercier, parle de nous autour de toi ! Va télécharger ce kit gestion de classe dans l’onglet ressources !

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Que mettre dans mon carnet de lecture ?

Télécharge le kit du débutant sur Schooldrive.fr : tu y trouveras des emplois du temps qui prennent en compte le Quart d’heure de lecture ! C’EST QUOI UN CARNET DE LECTURE ? C’est un joli petit cahier dans lequel l’élève écrit pour lui sur ses lectures. Ne le corrige pas ! C’est un outil personnel qu’il utilise quand il a fini son travail ou pendant le quart d’heure de lecture. Il sert à donner envie de lire, à stimuler l’imagination et à donner des repères dans l’avancée des lectures. Claire Doquet-Lacoste, chercheuse en didactique du français, parle de « lecture en liberté ». IL RESSEMBLE À QUOI ? C’est un carnet. Pas un cahier. Il ne doit pas avoir une forme scolaire. Des lignes simples (pas Seyes) ou des pages sans lignes. Pour donner envie de dessiner dessus. Avec une belle couverture surtout. Et personnalisée. L’élève y écrit avec l’outil scripteur qui lui plait le plus. Pas de normes donc. Cependant, il existe des trames clefs en main sur Internet qui peuvent t’aider. Voici un lien utile mais dont il faut savoir s’en détacher pour ne pas transformer ce moment de plaisir en exercice scolaire : ON Y TROUVE QUOI DEDANS ? Ce que l’enfant souhaite y mettre tout simplement ! Ses impressions après la lecture d’un chapitre, ses idées pour la suite de l’histoire, ce qu’il croit avoir compris, les autres livres qu’il connait sur ce thème, les autres livres que l’auteur a écrit, des passages qui lui ont plu, des croquis de personnages, des dessin de paysages, des dessins en tout genre, des collectes de mots qui restent gravés dans sa mémoire…. Un seul but : « laisser trace de sa lecture » ET ÇA MARCHE POUR TOUS LES ÉLÈVES? Pas tout à fait. Fais-le vivre en APC à tes élèves les plus faibles. Et en autonomie sur le quart d’heure de lecture ou quand un travail est terminé pour les autres ! ET ÇA S’ARRÊTE LÀ ? Et bien non. Surtout pas ! Quand tes petits seront bien accros, propose-leur de : – Parler de certains carnets (pour ceux que cela intéresse) – D’en montrer à la classe (si cela ne les gêne pas) – De faire un débat sur quelque chose qu’ils ont écrit et qui leur tient à cœur

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Que mettre en place pendant le quart d’heure de lecture ?

Convaincu(e) ou pas par cette action du ministère de l’Éducation nationale ? Télécharge le kit du débutant sur Schooldrive.fr : tu y trouveras des emplois du temps qui prennent en compte le Quart d’heure de lecture ! C’EST QUOI LE QUART D’HEURE DE LECTURE ? On te demande de proposer à tes élèves 10 à 20 minutes, en collectif, de lecture personnelle. Seuls le silence et la possession d’un livre, d’un roman, d’un album ou d’une revue sont obligatoires. On sait que les élèves qui aiment lire apprécient ce moment mais les autres y trouvent l’occasion de rencontrer la lecture sans pression, sans évaluations d’aucune sorte, sans jugement. Le quart d’heure de lecture s’inscrit dans le cadre du plan interministériel de mobilisation en faveur du livre et de la lecture et vise à développer chez les élèves le goût de la lecture par une fréquentation régulière des livres et de l’écrit. QUAND LE METTRE EN ŒUVRE ? Tous les jours pendant 10 à 20 minutes. Très efficace quand c’est tous les jours au même moment. Particulièrement après la pause méridienne car il fait redescendre le stress accumulé par certains pendant cette période. Inscris ce moment dans ton emploi du temps. OÙ LE METTRE EN ŒUVRE ? Dans ta classe tout simplement. Laisse les élèves se placer comme ils le veulent, prendre la position de leur choix. Une seule règle : le silence. Accepte les livres voulus par chacun, n’émets aucun jugement sur ce que les élèves apportent. AVEC QUELS LIVRES ? Les leurs ! Ceux qu’ils vont apporter de chez eux. Librement choisis dans le respect des valeurs de la République. Et prévois bien sûr que certains n’apporteront rien : dote ta classe d’un fond de livres. Mais pas besoin de beaucoup dépenser car les livres apportés circuleront ! Apporte TON LIVRE. Et montre-toi en situation de lecteur/trice. Parle le leur de ce que tu lis, des émotions que cela te déclenche, des raisons qui t’ont fait choisir ce livre… Daniel Pennac dans Comme un roman rappelle que « la lecture est une maladie textuellement transmissible ! ». RESPECTE LES DROITS DE TES LECTEURS ! Nous te conseillons de lire attentivement Comme un roman de Daniel Pennac. Il énumère les droits du lecteur. Si tu ne les respectes pas alors tu n’auras pas donné à tes élèves le goût de lire. Voici les 10 commandements du lecteur : 1 – le droit de ne pas lire 2 – le droit de sauter des pages 3 – le droit de ne pas finir un livre 4 – le droit de le relire 5 – le droit de lire n’importe quoi 6 – le droit au bovarysme (droit de croire que ce qui est écrit dans les livres est la réalité) 7 – le droit de lire n’importe quoi 8 – le droit de grappiller 9 – le droit de lire à haute voix (dans le couloir, ou avec un chuchoteur) 10 – le droit de se taire (pas d’obligation de parler de ce qu’on a lu) ET ÇA S’ARRÊTE LÀ ? Et bien non. Surtout pas ! Quand tes petits seront bien accros, propose-leur : – Des débats littéraires – Une sortie à la bibliothèque de quartier – Des activités manuelles autour du livre : confectionner des marque-pages, faire des créations plastiques sur un ouvrage, créer une affiche pour le 10 mars « journée nationale de la lecture, produire des bandes annonces audios ou vidéos pour promouvoir un livre – Une lecture à voix haute avec une personne qui travaille dans une association qui promeut la lecture – Des lectures à voix haute d’albums à 2 voix avec des parents de la classe. Pense à faire lire ces albums dans les langues d’origine par les parents originaires de pays étrangers. C’est une mise en valeur de leur culture, une promotion du bilinguisme et tu as amélioreras ainsi le climat scolaire. – Des lectures à voix haute par les élèves, avec enregistrements audio voire vidéo de leurs prestations en vue d’un spectacle, d’une ouverture de ta classe aux parents d’élèves – Inscris-toi dans une action sur la lecture pour le 10 mars ! Voici un lien qui t’explique ce qui est proposé aux classes ce jour-là : https://www.jeunes.gouv.fr/le-10-mars-je-lis-nous-lisons-et-vous-1119 Et rappelle-toi de Daniel Pennac: La lecture est une maladie textuellement transmissible !

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Protocole de travail d’un cercle de lecture

Tu as lancé tes élèves dans la lecture d’un roman. Voici comment faire vivre cette intrigue, comment donner envie à tes élèves d’avancer dans l’histoire et de rentrer de plus en plus profondément dans la tête du personnage principal… Programme un cercle de lecture ! SÉANCE 1 : 45’ ÉTAPE 1 : RÉACTIVE LA MÉMOIRE DE TA CLASSE Commence ta séance par le rappel de ce qui s’est passé précédemment. C’est une étape obligatoire avant de lancer la consigne. Fais tout cela à l’oral. Surtout pas de questionnaire de lecture. Discute avec ton groupe. Fais dire aux élèves où en est l’intrigue, qui sont les personnages, ce qu’ils imaginent de la suite. ETAPE 2 : ALLÈCHE TON PUBLIC Propose une lecture à voix haute la plus théâtralisée possible d’un chapitre. Au besoin fais-la à plusieurs voix avec des élèves de ta classe bons lecteurs et que tu auras entraîné « en secret » auparavant. ÉTAPE 3 : LANCE TON QUESTIONNEMENT Pose la question qui tue. Ce sera une question qui déclenchera discussions et débats chez les élèves. Qui fait émettre suppositions et conjonctures. Voire des désaccords. ÉTAPE 4 : LAISSE LES RÉFLECHIR INDIVIDUELLEMENT Que chacun réfléchisse à ses réponses sur son cahier de brouillon. Sans lire la suite du livre. Qu’il justifie ses réponses par ce qui a déjà été lu ou par des extraits du livre. ÉTAPE 5 : METS-LES EN GROUPE C’est la phase où les élèves se mettent d’accord sur ce qu’ils ont trouvé et élaborent une réponse commune. Demande à chaque groupe d’élire son représentant. SÉANCE 2 : 45’ ÉTAPE 1 : RÉACTIVE LA MÉMOIRE DE TA CLASSE Fais rappeler tout ce qui a été fait et dit la veille. Fais une nouvelle lecture théâtrale du chapitre et pose de nouveau « la question qui tue » Et ouvre le débat. ÉTAPE 2 : ON DÉBAT EN CERCLE Constitue un cercle de lecture avec les représentants de chaque groupe sur le devant de la classe. Demande à chaque représentant de répondre à la question posée en présentant ses recherches. Demande au cercle de conclure sur une réponse commune ÉTAPE 3 : ON DÉBAT AVEC LA CLASSE De façon brève, questionne les autres sur ce qu’ils ont pensé du débat, sur ce qu’ils aimeraient rajouter, sur la réponse apportée à la question. Plonge-les dans la lecture silencieuse du chapitre suivant… Peut-être trouveront-ils de nouvelles réponses à ta question ?

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Qu’est-ce qu’une séance de littérature réussie ?

Lis attentivement ce qui suit mais surtout télécharge le kit du débutant ! Prochains articles sur le même thème : ma séance sur les cercles de lecture, le carnet du lecteur et le quart d’heure de lecture ! Ne les rate pas, reviens sur Schooldrive ! MAIS D’ABORD, C’EST QUOI LA LITTÉRATURE ? Ce n’est pas un exercice scolaire ! Une œuvre littéraire a une portée supérieure à un simple exercice scolaire. Elle parle à son lecteur et le transporte dans un autre monde. Le lecteur s’évade, passe par de nombreuses émotions et développe une pensée intérieure associée à un imaginaire puissant. Les œuvres que tu choisiras d’étudier avec ta classe véhiculeront des valeurs républicaines éthiques. Tu les sélectionneras aussi pour leur qualité narrative et syntaxique. Si tu es perdu(e) dans tes choix, et que tu as peur de ne pas choisir des œuvres de qualité, qui ne correspondraient pas au niveau scolaire réel de tes élèves, le ministère de l’éducation nationale met en ligne une liste de référence par cycle qu’il faut absolument que tu connaisses : ATTENTION ! Faire de la littérature, ce n’est pas mettre un élève seul face à un livre en classe en lui imposant des questionnaires de lecture dont on sait qu’ils travaillent mal la compréhension et qu’ils sont de simples exercices scolaires de prélèvement d’information. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus en faire ! Mais à dose homéopathique et simplement dans le cadre d’une évaluation. Sais-tu que les élèves français sont les champions du prélèvement d’indices dans les textes mais qu’ils échouent face aux implicites et ont du mal à apprécier les textes ? Ils ne parviennent pas à dire ce qu’ils ont pensé de l’œuvre, s’il connaisse l’auteur ou d’autres textes écrits par lui, s’ils ont déjà rencontré d’autres œuvres sur le même thème… ON FAIT QUOI ALORS ? Voici une TO DO LIST: A) Travaille de concert avec tes collègues pour concevoir une progression de littérature pour ton école B) Programme au moins 10 œuvres au cycle 3 : albums, romans, bandes dessinées… C) Relie ces œuvres à un projet d’écriture ou à un élément du programme d’un autre champ disciplinaire D) Propose tes lectures à voix haute : offre ta belle voix pour porter le texte et débattre de ce que les élèves ont compris E) Explique à voix haute tout ce qui peut gêner la compréhension. Fais du surtexte ! ça s’appelle « du racontage ». Comme la petite voix dans C’est pas sorcier. F) Fais des enregistrements MP3 de tes lectures et fais-les écouter sur tablettes avec des écouteurs aux plus fragiles de tes élèves. Discute avec eux en petits groupes de ce qu’ils ont compris pendant que les autres lisent silencieusement. Un élève peut arrêter l’enregistrement pour te dire ce qu’il a compris de son écoute au fur et à mesure. G) Propose leurs lectures à voix haute. Distribue les rôles : narrateur et personnages. Entraine-les à théâtraliser. H) N’hésite pas à faire sauter des pages s’il le faut pour soulager la mémoire et maintenir l’envie de continuer à lire : raconte-leur ce qui se passe dans les passages sautés « façon Stéphane Bern » dans Secrets d’histoire ! I) Questionne-les sur leurs habitudes de lecture : ont-ils déjà lu des textes sur le thème abordé, ont-ils déjà lu des textes du même auteur, cela leur fait-il penser à une œuvre d’art, à une chanson… Pourquoi ? J) Ouvre le débat sur la problématique soulevée par l’auteur ! Une citation de Daniel Pennac dans Comme un roman : « La lecture est une maladie textuellement transmissible ! » Et rappelle-toi : Tape Eduscol pour avoir des conseils avisés sur les gestes professionnels en littérature

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La réunion de rentrée, un moment à ne pas rater…

La réunion de parents est une étape importante. Ce jour-là, les parents d’élèves se font une opinion qu’il sera peut difficile de changer par la suite. S’ils ressortent de cette réunion rassurés et confiants, ton année se déroulera sans accrocs. Au contraire, tu peux avoir de nombreux rendez-vous ou mots dans les cahiers de liaison si tu ne gères pas ce moment de façon professionnelle. Quelques tuyaux … 1°) Fais un mot dans le cahier de liaison pour annoncer la réunion. Une semaine à l’avance. Les parents doivent pouvoir s’organiser pour y venir. Précise la date, le lieu, l’horaire, le chemin à suivre pour trouver ta classe… 2°) Fais-la en même temps que d’autres collègues : pour des raisons de sécurité mais aussi parce que c’est plus sympathique. Les parents discutent dans la cour, sont contents de se retrouver, échangent sur la vie de l’école et de leurs enfants, prévoient des anniversaires à fêter… 3°) Soigne ton look ! Décontracté mais soigné. C’est un moment important pour tout le monde. 4°) Soigne ton accueil. Dis bonjour à chacun, échange quelques mots avec certains, fais de l’humour avec d’autres. Bref, romps la glace avant de te lancer dans ton exposé. Ne te mets pas en retrait, ne t’assois pas sur une chaise ou pire sur le bureau ! Circule et regarde le plus de personnes possibles. Prévois cafés, thés et verres d’eau : c’est une marque d’attention appréciable pour les parents qui ont parfois le sentiment d’être mal aimés de l’institution et qui arrivent échevelés du travail après avoir galéré pour trouver une place de parking proche de l’école… 5°) Soigne le décor. Quelle horreur une classe en bazar, mal rangée, avec des casiers qui débordent, des affichages vieillots et des punitions écrites au tableau ! Range, décore, mets en scène avec les affichages de l’année. Propose suffisamment de places assises. Cela évitera les allers-retours agacés des derniers arrivés dans les salles de classe attenantes pour trouver des chaises ! Et le brouhaha qui couvre tes propos et t’oblige à redire sans arrêt… 6°) Soigne tes propos Appuis-toi sur un diaporama gai, aux couleurs vives ne contenant que peu de lecture. Propose un ordre du jour mais laisse la place aux questions ouvertes. Adopte un langage clair et ne jargonne pas ! Ne sois pas critique vis-à-vis de tes collègues ou de la direction. Ne dénigre aucun élève. Montre -toi bienveillant(e). Présente ceux qui travaillent avec toi en vrai (s’ils ont pu venir) ou en photo et explique leurs missions : montre que tu appartiens à une équipe. Tu trouveras plein de conseils pour la réunion de rentrée sur Schooldrive.fr. Télécharge aussi notre kit pour débutant pour avoir l’ordre du jour complet de ta réunion de rentrée! Et n’oublie pas de nous suivre sur instagram ! @schooldrive.fr

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