techniques d’enseignement efficace

Préparer ses élèves avant de leur montrer une vidéo : un petit pas pour l’enseignant, un grand saut pour la compréhension !

Les vidéos en classe, on connaît ! Elles sont géniales pour capter l’attention des élèves et rendre les leçons plus vivantes. Mais, attention, si tu veux que la vidéo ne soit pas juste un moment « Netflix & chill » pour tes élèves, il faut absolument les préparer avant. Sinon, ils risquent de décrocher et de partir en mode « je regarde la vidéo mais je ne l’écoute pas » (et on connaît tous ce regard vide…). Alors, comment faire pour que ton film pédagogique fasse vraiment mouche ? Voici quelques astuces simples pour bien préparer tes élèves et maximiser l’impact de la vidéo. 1. Pourquoi préparer les élèves avant de lancer la vidéo ? C’est tentant de juste appuyer sur « play » et espérer que la vidéo fasse le job. Mais, spoiler alert : ça ne marche pas toujours comme ça ! Voici pourquoi il est important de préparer tes élèves avant : Ça capte leur attention : Si tu leur donnes une consigne claire, ils sauront exactement ce qu’ils doivent chercher. Résultat ? Ils sont beaucoup plus concentrés. Ça booste leur compréhension : Une vidéo sans contexte, c’est un peu comme une pizza sans fromage : ça manque de saveur. Donne-leur les clés pour comprendre ce qu’ils vont voir et pourquoi c’est important. Ça les aide à réfléchir : Quand tu poses une question avant la vidéo, tu leur donnes un petit défi à résoudre. Et on sait tous qu’un défi, ça motive plus que de regarder passivement ! « Trouve un détail qui te surprend » ou « Réponds à cette question  »  ou « lève la main dès que tu entends cette information » les pousse à observer attentivement. Comment préparer tes élèves en 3 étapes ? Pas besoin de passer 10 minutes à préparer une dissertation avant chaque vidéo. En fait, quelques étapes simples suffisent pour garantir que tes élèves suivent bien la vidéo et en ressortent avec des infos utiles. a)     Donne une consigne claire (et un peu fun !) Avant de lancer la vidéo, donne une consigne facile à suivre. Tu peux aussi glisser un peu d’humour pour rendre ça plus motivant. Par exemple : · « Cette vidéo va vous plonger dans un monde étrange : les dinosaures ! Soyez attentifs, vous devrez repérer au moins trois types de dinosaures et me dire lequel est votre préféré à la fin. » · « Attention, cette vidéo va parler de la pollution. Essayez de repérer un moment où vous trouvez que les humains font des erreurs ou des bêtises ! » · « Attention, cette vidéo est en anglais. Mais vous allez essayer de reconnaître plein de mots que vous connaissez déjà ! On en fera la liste après la vidéo et on vérifiera. » Une consigne claire, un défi à relever, c’est tout de suite plus engageant. Les élèves savent alors exactement ce qu’ils doivent observer, et ils sont beaucoup plus concentrés. b) Donne un peu de contexte (mais sans spoiler) Ne leur raconte pas toute l’histoire, mais donne-leur une idée de ce qui va arriver. Ça les prépare mentalement à ce qu’ils vont voir. Par exemple : Ça les met dans l’ambiance sans tout dévoiler ! c) Fixe des attentes (et pourquoi pas un petit challenge ?) Après la vidéo, tu ne veux pas qu’ils se contentent de dire « C’était cool ! » sans aller plus loin. Alors, indique-leur ce que tu attends après le visionnage : Un petit challenge ou une discussion après la vidéo, ça donne aux élèves un but et ça les motive à bien suivre. 3. Après la vidéo : ne laissez pas vos élèves à l’abandon ! Une fois la vidéo terminée, on ne les laisse pas se débrouiller seuls dans la jungle des informations. C’est là qu’intervient la phase « réflexion » : ·  Lance un débriefing rapide : Qu’est-ce qu’ils ont retenu ? Est-ce que la vidéo a répondu aux questions posées avant ? Si ce n’est pas le cas, c’est le moment de compléter les infos manquantes. ·  Fais-les discuter : Organise une petite discussion où chacun peut partager ce qu’il a appris ou ce qui l’a étonné. On peut même faire une mini compétition pour savoir qui a repéré le plus de détails ! ·  Fais le lien avec ce qu’ils connaissent déjà : Ça permet de voir si les élèves arrivent à intégrer les infos de la vidéo dans ce qu’ils ont déjà appris. Par exemple : « Cette vidéo vous a-t-elle rappelé quelque chose qu’on a vu la semaine dernière ? » 4. Quelques outils sympas pour utiliser des vidéos en classe Il existe plein d’outils sympas pour intégrer des vidéos dans tes séances. Voici quelques suggestions pour te faciliter la vie : 5. Conclusion : Préparer, c’est gagner ! En résumé, avant de diffuser une vidéo en classe, prends le temps pour bien préparer tes élèves. Une consigne claire, un petit peu de contexte et des attentes précises suffisent pour qu’ils restent concentrés, comprennent mieux le contenu et en tirent réellement profit. Bref, prépare-les à l’aventure audiovisuelle, et tu verras que ton enseignement sera encore plus efficace !

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Pourquoi des séances de classe courtes améliorent l’apprentissage?

/Faire des séances de classe interminables, c’est un peu comme tenter de lire Guerre et Paix d’une traite : au début, tout le monde est enthousiaste, mais au bout de 30 minutes, les esprits vagabondent, les bâillements se multiplient, et même le plus studieux finit par regarder l’horloge toutes les deux secondes. Alors, pourquoi ne pas s’épargner ce naufrage collectif ? 1. Les élèves n’ont pas des batteries infiniesLes enfants ne sont pas des ordinateurs : ils n’ont ni mode veille prolongée ni option « concentration turbo ». Après 20 à 30 minutes, leur attention commence à faire des loopings, et ils passent plus de temps à penser à leur goûter qu’à votre leçon passionnante sur les fractions. 2. L’ennui, un invité indésirableUne séance trop longue, c’est le terreau parfait pour voir fleurir des bavardages, des gribouillages… voire des plans machiavéliques pour chiper les bonbons dans votre tiroir (oui, ils savent qu’ils sont là). Alterner les activités permet d’éviter cette spirale infernale et de garder votre calme zen. 3. La méthode des pauses : votre meilleure alliéePensez aux séances comme à une bonne série télé : mieux vaut couper avant qu’ils se lassent. Alterner entre moments calmes et activités dynamiques donne un rythme à la journée et maintient tout le monde en haleine – y compris vous ! 4. Parce qu’il faut penser à VOUS aussi !Avouez-le : qui n’a jamais fini une longue séance en se demandant pourquoi on n’avait pas choisi une carrière de critique gastronomique, plus reposante ? En fractionnant votre planning, vous préservez votre énergie et vous évitez de vous transformer en enseignant grognon dès midi. Une citation pour méditerMaria Montessori, grande pédagogue, nous rappelle : « L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » En d’autres termes, inutile de déverser des heures de savoir d’un coup : un esprit libre et concentré apprendra mieux par petites doses bien rythmées. En conclusion, des séances courtes et rythmées, c’est un peu comme une playlist bien conçue : tout le monde en profite sans décrocher. Et si vous doutez, souvenez-vous : même les marathons ont des pauses ravitaillement. Besoin d’autres idées pour varier vos séances ? Consultez nos ressources sur schooldrive.fr. Vous verrez, votre classe vous remerciera… ou du moins, arrêtera de regarder l’horloge !

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Dispositif EMILE : conseils pour bien débuter

Mais qui est donc EMILE ???? Le dispositif EMILE est un dispositif qui permet aux élèves de faire davantage d’heures de langues vivantes. EMILE signifie « Enseignement des Matières par l’Intégration d’une Langue Étrangère ». On dit CLIL « Content and Language Integrated Learning » en anglais. Cela veut dire qu’on utilise une autre langue que le français pour enseigner une discipline non linguistique (DNL) comme par exemple l’EPS, l’éducation artistique ou les sciences…. Attention, il n’est pas possible de se déclarer classe « EMILE » si l’école n’est pas fléchée de manière officielle (se renseigner auprès de son IEN pour connaître la marche à suivre si on souhaite intégrer ce type de dispositif). Les écoles fléchées sont signalées au mouvement, pour postuler sur ces écoles la priorité est donc aux enseignants qui ont obtenu un avis favorable aux entretiens de poste à profil EMILE). Toutefois, même si l’école n’est pas engagée dans ce dispositif, rien n’empêche d’utiliser les LVE comme outil de communication et faire un peu plus d’anglais par exemple à travers quelques rituels, jeux, consignes, activités en dehors du temps dévolu aux langues.   Les débutants peuvent être nommés sur des postes « EMILE », car ils peuvent postuler aux entretiens. Et là ça se complique. Ce dispositif demande d’enseigner de façon innovante, cela implique de revoir sa façon d’enseigner quand on est un enseignant chevronné, et ça complexifie la tâche quand on débute.   Si tu es en train de nous lire, c’est peut-être parce que tu patauges depuis la rentrée avec EMILE. Lis la suite pour quelques conseils.     Principe : Le dispositif implique de proposer aux élèves un enseignement renforcé des langues. En plus des 1H30 de langue vivante étrangère, on enseigne au moins 1h30 dans une autre discipline (on peut aller jusqu’à la parité horaire, c’est-à-dire 12h). La langue étrangère devient alors un outil de communication. Tu dois garder en tête que pour chaque séance « EMILE » tu dois mettre en œuvre à la fois des objectifs disciplinaires et linguistiques. Tu te dis que c’est impossible, tu ne maîtrises pas suffisamment la langue étrangère choisie (bien souvent l’anglais). Il n’est pas nécessaire d’être bilingue mais un bon niveau est souhaitable.  Comme il ne s’agit pas d’immersion, il n’est pas demandé de s’exprimer pendant la totalité de la séance en langue vivante étrangère. Tu peux passer d’une langue à l’autre, en fonction des possibilités des élèves, et des situations que tu as prévues. C’est ainsi que, dans une séance, il peut y avoir une ou des parties en français et certaines activités en langue vivante par exemple. Au sein de la séquence, certaines séances pourront être seulement en français. Cela se réfléchit en amont, bien sûr.   Concernant le choix des disciplines, il y a de nombreuses possibilités : une seule discipline toute l’année, plusieurs disciplines, toute l’année ou par période, c’est au choix, en fonction de ses capacités. Nous te conseillons de commencer de façon modeste, et de choisir la ou les disciplines dans lesquelles tu te sens à l’aise. Tu peux tout choisir mais l’éducation artistique, l’EPS ou les sciences sont des choix fréquents car cela s’y prête bien. Tu peux aussi essayer les mathématiques (calcul mental ou géométrie par exemple). Encore une fois, rien ne t’oblige à t’enfermer dans un choix qui ne te conviendrait pas. Il faut tester.   Préparation : Attention point sensible. C’est quand tu as commencé à penser tes séances que tu as mesuré l’envergure de la tâche. Tu es sur un poste EMILE anglais et tu n’es pas inquiet pour ton niveau de langue. A l’étranger tu te débrouilles super bien. Sauf qu’une fois lancé, tu te rends compte que ce n’est pas du tout la même chose. Tu découvres qu’un vocabulaire très spécifique aux disciplines choisies est nécessaire. Sauf que le vocabulaire scientifique ou encore artistique, ben tu ne le connais pas. Et cette expression tu ne la connais pas non plus. Et cette tournure de phrase pas sûr que ce soit très anglais. Et surtout tu te demandes ce que vont comprendre les élèves car ils n’ont jamais vu tout ce vocabulaire. Pour t’aider, tape les mots clés en anglais dans ton moteur de recherche. Tu pourras ainsi tomber sur des séances proposées par des enseignants anglophones. Tu n’auras plus qu’à piocher dedans les mots justes et les syntaxes forcément correctes. Cela réduira ton temps de préparation. Tu pourras aussi t’inspirer d’une activité ou d’un exercice. Garde en mémoire que la totalité de la séance n’est pas obligatoirement en anglais. Tu vas choisir les activités qui s’y prêtent, et seulement celles-là. Tu peux faire des liens avec ton enseignement de LVE afin que le lexique nécessaire à la séance soit travaillé pendant les séances d’anglais. Tu peux aussi consacrer un petit moment avant la séance pour travailler ces mots. Le nouveau vocabulaire sera surtout découvert en contexte, pendant la séance de DNL ( si tu n’es pas encore expert, la découverte du vocabulaire en amont est plus facile). Pour que ton enseignement soit efficace et que tes élèves puissent y accéder, il va falloir bien penser tes activités. Tu dois être explicite, tu dois avoir réfléchi à la façon dont tu vas permettre à tes élèves de comprendre. Images, vidéo, gestes, mimiques peuvent aider à la compréhension. Tu vas également devoir proposer davantage de manipulations et d’interactions, afin que le nouveau vocabulaire soit utilisé par les élèves. Si ces mots sont uniquement prononcés et utilisés par toi, alors les élèves ne les garderont pas en mémoire.   Évaluation :  Il n’y a pas encore de vraies directives quant à l’évaluation. Une évaluation tout en langue étrangère serait inadaptée. En effet, l’absence de réponse ou l’erreur est-elle dûe à une incompréhension de la langue ou à une méconnaissance dans la discipline non linguistique ? Il vaut mieux donner les consignes en français, pour que l’élève ne soit pas bloqué par la compréhension et choisir peut-être d’inclure un exercice pour lequel tu es certain que l’élève pourra comprendre.   Tu es débutant et tu veux des conseils plus généraux sur la préparation et la gestion

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Conseils aux professeurs des écoles débutants pour ne pas craquer

Pourquoi les jeunes enseignants craquent-ils ? Bien sûr les moins jeunes dans le métier ont eux aussi leur lot de difficultés et de craquage, mais on va s’attarder ici à ceux qui débutent. Alors pourquoi sont-ils au bord de la crise de nerf, à deux doigts du burn out, en plein découragement ? Pourquoi certains baissent les bras, décrochent voire démissionnent ? Tu te sens concerné, alors lis cet article, télécharge notre kit du débutant et notre kit gestion de classe. Attention, on ne va pas te donner une recette miraculeuse, mais des conseils pour limiter la casse, des conseils tout simples mais qui ne viennent pas forcément à l’esprit quand on débute. Tu débutes, la fleur au fusil, gonflé(e) à bloc, avec un enthousiasme sans limites. Tu suis depuis quelques temps déjà des baby profs, stars des réseaux sociaux, qui te montrent tout un tas de séances merveilleuses, un matériel superbe, et affichent en plus de ça un magnifique sourire. Certains ont débuté il y a peu, partagent leur travail qui te semble déjà être celui d’un expert. Alors ça t’a donné envie de faire pareil. Et surtout, ça avait l’air super fastoche. Parce que les crises de nerfs, les angoisses, le stress, la fatigue, les soirées studieuses, les week-ends à bosser, c’est pas ce qu’on voit sur les réseaux. Tu as aussi souvent entendu que c’était trop cool la vie d’un professeur des écoles : des journées ultra réduites, des vacances à rallonge, et zéro casse-tête, car le niveau de connaissances demandé, ben ça casse pas trois pattes à un canard. Tranquille. Bref, tu es arrivé(e) pour une première fois dans une classe avec l’innocence d’un nouveau-né. Et très vite, tu as compris.   La 1ere raison évidente à cet état proche du burn out : la charge de travail.    Petit état des lieux (non exhaustif) : –       Préparer de nombreuses séances différentes parce qu’il faut faire le programme et bien rythmer ta journée : impossible à quantifier, c’est infini cette chose-là, car déjà il faut savoir par quel bout commencer, et il faut aussi maîtriser la construction d’une séquence. Tu l’as compris, ça représente beaucoup d’heures. Voire pire. –       Bien comprendre les programmes : selon tes capacités d’analyse, ta rapidité de lecture, ton nombre d’heures de sommeil en retard : plusieurs mercredi et/ou soirées. Voire pire. –       Aider les élèves en difficulté : ça va dépendre de ton secteur et aussi de ta chance (certaines classes sont plus faciles que d’autres). Mais si on ajoute différenciation, PPRE à rédiger, réunions d’équipe éducative, entretiens avec les parents, entretiens avec le psychologue scolaire, coups de téléphone à l’orthophoniste, conseils des maîtres et de cycles., conseils d’école…pffff ça peut monter très haut en termes d’heures. –       Gérer Le quotidien : conseils des maîtres (encore), formations, corrections, projets, évènements particuliers, bilans, LSU ou livrets….Encore de nombreuses heures. Voire pire.   Tu es fatigué(e) à la seule lecture de cette liste. Nous aussi.  Conseils  1.     fais-toi aider … …par les collègues, par les conseillers pédagogiques, par les copains qui débutent aussi. Un regard extérieur est parfois nécessaire pour mieux comprendre, car tu n’as pas assez d’expérience pour analyser ta pratique. Appelle le CPC (conseiller pédagogique) pour qu’il t’observe et te conseille. Travaille avec tes collègues : Répartissez-vous le travail pour aller plus vite, travaille en équipe pour apprendre et être plus efficace.   2.     Utilise des séances clés en main   Là tu kiffes. Oui mais attention à ne pas te faire avoir. Toutes les séances offertes sur le web ne sont pas des chefs-d’œuvre. Il n’y a pas toujours le mode d’emploi, c’est pas forcément adapté à ta classe. Et la séance clé en main n’existe pas toujours. Comment tu fais alors, jeune PE désespéré que tu es ? Tu utilises des manuels AVEC le guide du maître, tu regardes dans les guides EDUSCOL (et oui tu y trouveras des séquences et des séances clés en main), tu piques les séances des collègues qui veulent bien te les passer, tu cherches sur le net (sans y passer des heures en tapant les mots clés précis et en t’assurant de la fiabilité de tes sources, par exemple les blogs des académies qui sont souvent des mines d’or), tu relis tes notes de formation et tu testes les séances travaillées/ présentées.   3.     Limite les corrections  Mises en commun efficaces (lis notre article qui t’explique comment faire), ateliers, exercices auto-correctifs, oral…   4.     Reste modeste. Fais simple, va droit au but, perds pas de temps en bricolages inutiles et en recherches infinies. Reporte les projets titanesques à plus tard. Les pédagogies innovantes te tentent, là encore assure-toi d’avoir compris les bases avant de te lancer dans des façons d’enseigner qui demandent de l’expertise.   La 2ème raison évidente : la difficulté de la gestion de classe et la fatigue physique et nerveuse qui en résulte.         Conseils :   1.     Arrête d’externaliser les problèmes. Ok c’est pas simple. Ok il y a beaucoup d’élèves agités dans la classe. Ok pas de bol ta classe est super difficile. Ok tu as aussi plusieurs élèves à besoin particulier. Tout ça tu n’y peux rien. Mais parfois quand on débute on oublie que manquer d’expertise peut entraîner des erreurs qui coûtent cher en termes de climat de classe. Une séance trop longue ou/et pas adaptée peut rendre la gestion de classe difficile (les élèves se dissipent, sont moins attentifs…). La difficulté à préparer quand on débute rend l’exercice très chronophage, ce qui parfois impacte ton état (si tu es épuisé(e) les élèves vont le ressentir et tu gèreras moins bien). Tu as perdu trop de temps à préparer une séance et tu as baclé les autres séances de la journée ?  Les « flottements » engendrés par ce manque de rigueur provoqueras assurément de l’agitation. Et oui, les élèves peuvent te faire payer très  cher une petite faiblesse. Demande de l’aide à un conseiller pédagogique ou à un collègue expérimenté pour y voir plus clair. Repère les moments où la gestion de classe est plus difficile ou au contraire plus sereine

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Que mettre dans mon carnet de lecture ?

Télécharge le kit du débutant sur Schooldrive.fr : tu y trouveras des emplois du temps qui prennent en compte le Quart d’heure de lecture ! C’EST QUOI UN CARNET DE LECTURE ? C’est un joli petit cahier dans lequel l’élève écrit pour lui sur ses lectures. Ne le corrige pas ! C’est un outil personnel qu’il utilise quand il a fini son travail ou pendant le quart d’heure de lecture. Il sert à donner envie de lire, à stimuler l’imagination et à donner des repères dans l’avancée des lectures. Claire Doquet-Lacoste, chercheuse en didactique du français, parle de « lecture en liberté ». IL RESSEMBLE À QUOI ? C’est un carnet. Pas un cahier. Il ne doit pas avoir une forme scolaire. Des lignes simples (pas Seyes) ou des pages sans lignes. Pour donner envie de dessiner dessus. Avec une belle couverture surtout. Et personnalisée. L’élève y écrit avec l’outil scripteur qui lui plait le plus. Pas de normes donc. Cependant, il existe des trames clefs en main sur Internet qui peuvent t’aider. Voici un lien utile mais dont il faut savoir s’en détacher pour ne pas transformer ce moment de plaisir en exercice scolaire : ON Y TROUVE QUOI DEDANS ? Ce que l’enfant souhaite y mettre tout simplement ! Ses impressions après la lecture d’un chapitre, ses idées pour la suite de l’histoire, ce qu’il croit avoir compris, les autres livres qu’il connait sur ce thème, les autres livres que l’auteur a écrit, des passages qui lui ont plu, des croquis de personnages, des dessin de paysages, des dessins en tout genre, des collectes de mots qui restent gravés dans sa mémoire…. Un seul but : « laisser trace de sa lecture » ET ÇA MARCHE POUR TOUS LES ÉLÈVES? Pas tout à fait. Fais-le vivre en APC à tes élèves les plus faibles. Et en autonomie sur le quart d’heure de lecture ou quand un travail est terminé pour les autres ! ET ÇA S’ARRÊTE LÀ ? Et bien non. Surtout pas ! Quand tes petits seront bien accros, propose-leur de : – Parler de certains carnets (pour ceux que cela intéresse) – D’en montrer à la classe (si cela ne les gêne pas) – De faire un débat sur quelque chose qu’ils ont écrit et qui leur tient à cœur

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Protocole de travail d’un cercle de lecture

Tu as lancé tes élèves dans la lecture d’un roman. Voici comment faire vivre cette intrigue, comment donner envie à tes élèves d’avancer dans l’histoire et de rentrer de plus en plus profondément dans la tête du personnage principal… Programme un cercle de lecture ! SÉANCE 1 : 45’ ÉTAPE 1 : RÉACTIVE LA MÉMOIRE DE TA CLASSE Commence ta séance par le rappel de ce qui s’est passé précédemment. C’est une étape obligatoire avant de lancer la consigne. Fais tout cela à l’oral. Surtout pas de questionnaire de lecture. Discute avec ton groupe. Fais dire aux élèves où en est l’intrigue, qui sont les personnages, ce qu’ils imaginent de la suite. ETAPE 2 : ALLÈCHE TON PUBLIC Propose une lecture à voix haute la plus théâtralisée possible d’un chapitre. Au besoin fais-la à plusieurs voix avec des élèves de ta classe bons lecteurs et que tu auras entraîné « en secret » auparavant. ÉTAPE 3 : LANCE TON QUESTIONNEMENT Pose la question qui tue. Ce sera une question qui déclenchera discussions et débats chez les élèves. Qui fait émettre suppositions et conjonctures. Voire des désaccords. ÉTAPE 4 : LAISSE LES RÉFLECHIR INDIVIDUELLEMENT Que chacun réfléchisse à ses réponses sur son cahier de brouillon. Sans lire la suite du livre. Qu’il justifie ses réponses par ce qui a déjà été lu ou par des extraits du livre. ÉTAPE 5 : METS-LES EN GROUPE C’est la phase où les élèves se mettent d’accord sur ce qu’ils ont trouvé et élaborent une réponse commune. Demande à chaque groupe d’élire son représentant. SÉANCE 2 : 45’ ÉTAPE 1 : RÉACTIVE LA MÉMOIRE DE TA CLASSE Fais rappeler tout ce qui a été fait et dit la veille. Fais une nouvelle lecture théâtrale du chapitre et pose de nouveau « la question qui tue » Et ouvre le débat. ÉTAPE 2 : ON DÉBAT EN CERCLE Constitue un cercle de lecture avec les représentants de chaque groupe sur le devant de la classe. Demande à chaque représentant de répondre à la question posée en présentant ses recherches. Demande au cercle de conclure sur une réponse commune ÉTAPE 3 : ON DÉBAT AVEC LA CLASSE De façon brève, questionne les autres sur ce qu’ils ont pensé du débat, sur ce qu’ils aimeraient rajouter, sur la réponse apportée à la question. Plonge-les dans la lecture silencieuse du chapitre suivant… Peut-être trouveront-ils de nouvelles réponses à ta question ?

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