octobre 2022

Comment répondre à un parent agressif ?

Ces propos qui te blessent… Et qui tournent dans ta tête sans arrêt. Qui te font douter de tes valeurs et de tes postures. Rédigés par un parent d’élève sur le cahier de liaison, reçus sur ta boite mail académique ou dans l’espace numérique de l’école, jetés à la cantonade à la sortie sur un trottoir bondé de parents d’élèves… ils t’empêchent de dormir et te font désormais douter de tout. Tu te sens bien seul et tu ne sais plus comment réagir ni dans quel ordre procéder. Imagine comment il est compliqué pour l’enfant de savoir que son maître ou sa maitresse ne s’entend pas avec ses parents… Tu n’es donc pas le seul/la seule à te sentir mal. Les études internationales montrent qu’en cas de relationnel abimé entre la famille et l’école, les enfants se referment sur eux-mêmes ou s’agitent. Ils décrochent. Voici quelques conseils pour passer le cap et ne pas avoir envie de jeter l’éponge ! Mais d’abord, qui sont ces parents qui se permettent de te parler sur ce ton ? Actuellement, la situation sociale est tendue. Nous vivons une époque où les parents ont perdu leurs illusions sur le système éducatif et se rendent compte que l’École ne tient pas ses promesses d’ascenseur social. Nous sommes passés d’une société pleine de promesses à une société pleine de menaces. Ils n’ont plus la certitude que leurs enfants trouveront leur place sur le marché du travail après leurs études et qu’ils pourront vivre dignement de leur travail. Ils en veulent à l’État et à l’École qui ne jouent plus assez bien leur rôle de promotion sociale. Les attendus scolaires et les programmes ont évolué et ils se sentent dépassés. L’État, l’École, eh bien… C’est toi ! Tu es l’Institution. Et c’est donc à toi qu’ils adresseront leurs griefs et c’est sur toi qu’ils déverseront, pour certains, leur ressentiment. En gros, ta mission (et tu ne pensais pas avoir signé pour cela !) est de leur redonner confiance en l’avenir et de les inciter à travailler main dans la main avec toi. Pour cela, comme l’École a bien changé depuis le début des années 2000, tu la leur expliqueras, tu la leur raconteras. Bref, tu la décoderas pour eux. Voici les inquiétudes qui se cachent derrière la majorité de ces mots agressifs : – Comment puis-je aider mon enfant à réussir ? – Êtes-vous un bon prof pour mon enfant ? – Comment aider mon enfant à la maison ? Jusqu’où j’ai le droit d’intervenir dans les devoirs ? – Comment faire pour aider mon enfant puisque j’ai été nul à l’école ? La très grande majorité de ces parents sont simplement inquiets et malhabiles avec l’École mais certains peuvent se révéler néfastes et te gêner dans ton épanouissement professionnel. Voici un petit éventail de parents « poil à gratter » et en jaune les arguments pour les contrer : – Les parents contrôleurs Ils vérifient tout ce qui est dit ou fait. Contrôlent les cahiers et toutes tes communications. Relisent et trouvent parfois des oublis ou des erreurs… Qu’ils ne manquent pas de corriger et de te signaler ! Mise en classe sur l’autonomie des élèves et favorise le travail par ateliers avec des pédagogies actives. Donne peu de devoirs à la maison. Ils mettront moins le nez dans les cahiers… – Les parents hyper cools Ils pensent que l’école est castratrice et que tu incarnes les contraintes. Si tu les informe de problèmes de bavardages ou d’agitation, ils ne te soutiendront pas forcément et penseront que tu es trop dans le contrôle. Ils se montreront aimables devant toi mais seront permissifs à l’arrière ce qui revient à saboter ta démarche… Ne les informe pas régulièrement de tous les dérapages de leurs petits. Cela pourrait être contre-productif. – Les parents usurpateurs Ils vampirisent leurs enfants. Ils se précipitent sur le cartable le soir, font l’inventaire de ce qu’il y a à faire et le font à leur place ! Ils collent les feuilles qui trainent au bon endroit, colorient les dessins du cahier de poésie, font les exercices et demandent juste à leurs enfants de les recopier. Ils éliminent méticuleusement tous les obstacles entre l’école et leurs enfants… Bref, n’évalue que les travaux faits en classe. Si tu donnes des exposés, fais-les préparer pendant le temps de classe et ne donne rien à compléter à la maison. Sinon tu évalueras le travail… des parents ! – Les parents élitistes Il faut que cela bosse ! Et dur. Ces parents-là aiment les classements, les notes, les évaluations régulières. Ils adorent les comparaisons. Ce sont des performeurs ! Donne des évaluations régulières. Pas par période. Avec des révisions de toutes les traces écrites. Cela leur donnera de la matière. Ne mets pas de notes et évalue par compétences. – Les parents précepteurs Attention, ceux-là savent tout mieux que toi. Ils rejouent le match à la maison le soir. Ils refont les leçons, alimentent avec des documents supplémentaires, donnent des exercices supplémentaires, font refaire quand ce n’est pas assez propre etc. Ils peuvent être très pénibles en réunion de rentrée. Bref, ils font tout mieux que toi ! Prépare soigneusement toutes tes interventions orales en réunion ! Pense à leur préciser lorsque tu les rencontres, tout ce que tu fais en classe et qui ne se voit pas dans les cahiers. – Les parents autoritaires Ils ne vont pas être copains avec les hyper-cools. Rigueur, discipline, exigence sont leurs mots préférés. Ils sont ton meilleur soutien quand tu te plains du manque de travail ou d’implication de leur enfant. Mais attention… Ne sois pas trop dur(e) avec tes élèves. Prends-les comme ils sont et aident les à avancer. L’élève idéal n’existe que dans la tête de ces parents et des profs. Aie la main légère sur les devoirs sous peine de faire de la vie de certains de tes élèves un enfer. Valorise toujours les progrès quand tu rencontres ce type de parent. – Les parents harceleurs Et

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Se questionner pour avancer….Nous questionner pour avancer encore plus vite !

Tu débutes et c’est souvent synonyme de « tu galères ». Pourquoi ça foire ? Pourquoi tes élèves sont agités ? Pourquoi cette séance de 45 minutes a finalement duré 1H30 (et 1h30 de souffrances pour tout le monde !) ? Pourquoi ils n’ont rien compris à ce que tu attendais d’eux ? Autant de questions que tu te poses ou que peut-être tu n’as pas le temps de te poser. Parce que l’ennemi public n°1 quand on débute, c’est le temps. Là je t’imagine, cernes sous les yeux, cheveux hirsutes, en train de hurler que tu n’as pas le temps de te poser des questions et que tu aimerais bien déjà avoir le temps de dormir et de vivre un peu !!! Alors nous, les Sandrine, on a envie de t’aider un peu, parce que nous aussi, ces moments-là, on les a vécus. Alors lundi soir on fait le show ! Bon ça sera moins sympa qu’un concert de Imagine Dragons, moins époustouflant qu’un spectacle de voltige, mais on sera là, rien que pour toi. Viens nous rencontrer sur Instagram, sur notre compte @schooldrive.fr, on t’attend sans faute à 19H. Une heure pour répondre à tes questions, les plus pertinentes et les plus impertinentes aussi, les plus réfléchies et les plus spontanées, devant un mojito (19h c’est l’heure de l’apéro !) ou un café. Une heure pour te répondre, te rassurer, t’écouter. Et te donner nos conseils, te partager notre expérience. Si tu as déjà des questions en tête, laisse-les en commentaire, on y répondra lundi soir. Si tu n’es pas dispo lundi, tu pourras toujours retrouver le live en replay sur notre insta (n’oublie pas de t’abonner). En tous cas on espère te rencontrer, car on va pas se faire belles pour rien (et crois-moi, passé un certain âge, ça prend du temps). Les Sandrine.

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Comment gérer et choisir les rituels en maternelle et élémentaire ?

Tu es en maternelle ou en élémentaire, tu es donc confronté aux rituels. Je t’encourage à lire tout l’article, y compris la partie maternelle si tu es en élémentaire, et inversement. Car la logique est la même mais les exemples différents pourront te parler et te donner davantage de réponses. Alors prends quelques minutes de ton temps en lisant cet article pour gagner en efficacité sur une année entière ! Elle est pas belle la vie ? En maternelle Tu as peut-être pu observer un début de journée en maternelle. Tous les enfants sont au coin regroupement. C’est l’heure des rituels. Ok rituel, c’est facile. Ça c’est ce que tu crois. Et comme tout le monde le fait, tu fais comme tout le monde. Et te voilà à préparer étiquettes et affichages : les incontournables étiquettes-prénoms, les images pour la météo, le classique calendrier pour la date, une bande numérique….Mais est-ce pareil pour tous les niveaux de maternelle ? Qu’est-ce que les élèves apprennent ? Là ça se complique… Rembobinons le film pour pas se mélanger les pinceaux ! D’abord tu n’oublies pas l’essentiel : un rituel c’est un moment d’apprentissage, il y a donc forcément un objectif. J’en profite pour te poser la première question qui tue. La date en toute petite section, ça a du sens ? Vraiment ? La même bande numérique pour tous les niveaux, c’est logique ? Je sens que tu vois où je veux en venir….Et oui, la première règle des rituels c’est qu’ils soient adaptés au niveau de classe. C’est la base de la base. Adaptés et utiles. Ils doivent servir à quelque chose, ces rituels. A quoi ça sert ? A rassurer, à donner confiance, à se repérer dans le temps, à oser s’exprimer dans un groupe, à écouter, à rebrasser des connaissances…Et oui, tout ça tout ça. Ce qu’il faut éviter c’est un moment de rituels trop long, un moment trop répétitif qui dure toute l’année sans évoluer et surtout un moment où la majorité des élèves sont passifs : celui qui « fait la date » et ceux qui écoutent dorment, mettent le bazar…Tous ces rituels doivent avoir du sens, ils se construisent.  Reprenons l’exemple de la bande numérique. Certes, c’est un outil, mais c’est un outil qui se construit avec les élèves, petit à petit. Pour que la bande numérique devienne réellement un outil, il faut d’abord travailler sur la construction du nombre, en proposant de nombreuses petites activités et jeux (à faire en atelier, en rituel et toute la journée en profitant des situations de classe !) sur les quantités, les décompositions, la comparaison…Alors maintenant repose-toi ces questions : Une bande numérique a-t-elle sa place en petite section ? Une écriture chiffrée correspondant aux collections travaillées (2 escargots, 2 doigts de la main…) n’a-t-elle pas plus de sens ? Savoir qu’on est le 13 du mois d’octobre a-t-il un intérêt pour des enfants de 3 ans ? On proposera cette bande numérique aux MS au fur et à mesure de leurs connaissances, puis au moins jusqu’à 30 pour les GS. Les rituels en élémentaire : même combat !  Cher(e) professeur de maternelle, ne pense pas que tu sois le seul dans cette profusion de rituels. En élémentaire aussi on fait des rituels. Qui ne connait pas « chaque jour compte ????? ». Et oui, il y a souvent des rituels le matin, des rituels en langues, des rituels en début et en fin de séance, des rituels de correction, des rituels d’écriture, des rituels une fois par semaine… Donc tu vois, pas de jaloux ! Ça ne manque pas non plus en élémentaire ! Qu’est-ce que tu vises ? Tu veux donner des habitudes de travail, faire acquérir des stratégies, donner plus de confiance, construire et stabiliser des connaissances…Ces rituels se construisent séance après séance, parce qu’ils doivent durer dans le temps pour que la confiance s’installe, mais quitte à me répéter ils doivent aussi évoluer ! Alors toi aussi enseignant en élémentaire, tu as droit à la question qui tue : qu’apporte un rituel écrit individuel avec un correction collective faite par l’enseignant ?  Un rituel peut-être le signe d’un commencement de séance, un moment de transition… : un temps de relaxation au retour des récréations, une poésie déclamée chaque semaine, un chant en anglais pour annoncer le passage à l’utilisation d’une autre langue…. Un rituel est un véritable moment d’apprentissage : la même activité peut être proposée tout au long de l’année mais doit évoluer dans ses modalités, son accompagnement. On doit pouvoir mesurer les progrès des élèves. Tu as entendu parler des plans de travail, cela peut être fait tous les jours pendant 30 minutes : voilà donc un rituel. C’est efficace si ce plan de travail est adapté aux apprentissages du moment (il doit donc être revu toutes les 2 ou 3 semaines), si l’enseignant est présent et passe d’élève en élève pour verbaliser, guider, expliquer, valoriser, évaluer de façon positive…Le rituel du plan de travail en double-niveau avec des élèves autonomes pendant des heures sans étayage, sans présence de l’enseignant, avec des autocorrections, c’est bien pour qui, hein ??? Bien sûr on peut le faire, mais tous ces moments sont efficaces si et seulement si, par ta posture, par ta présence, par tes gestes professionnels, tu les as rendu efficaces. Parce que tu es là pour enseigner, pour proposer des situations qui permettront à tes élèves de progresser. Alors prends du plaisir à proposer des rituels sympas, variés, réfléchis, adaptés….Tes élèves prendront du plaisir aussi et surtout ils apprendront.  Maternelle ou élémentaire, tu vas trouver plein d’exemples de rituels sur les blogs. Choisis-les en gardant en tête qu’ils doivent évoluer, choisis-les en fonction de tes progressions, choisis-les parce que tu les as analysés et que tu sais qu’ils vont servir à tes élèves pour de vrai.

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Comment éviter de perdre sa vie en corrections , tout en gardant l’attention de ses élèves ?

Les cahiers… Les piles de cahiers à l’école élémentaire. La pile bleue, la jaune, la verte, la rouge etc. Qui s’entassent sur ton bureau. Qui s’écroulent parfois. Si tu as une classe de CM1 ou de CM2, je pense que tu vois ce dont je parle… C’est le cauchemar de tous les professeurs des écoles. Certains ne viendront jamais en cycle 3 pour cette raison. Tu sens bien que ces corrections mangent tout ton temps, et qu’une fois terminés les rendez-vous avec les parents, il ne te reste plus assez d’énergie pour faire ce que tu préfères : imaginer une belle séance de classe ! Tu voudrais éviter ça mais tu n’arrives pas à lâcher-prise car la correction des cahiers te donne la garantie que tes petits élèves ont bien travaillé, qu’ils vont pouvoir montrer tout cela à leurs parents. N’oublions pas qu’en élémentaire les parents signent les cahiers régulièrement. Ces corrections sont donc la preuve d’un travail fait et bien fait. Une chose que tu sais : donner beaucoup de travail écrit rend les élèves actifs et les classes « écrivantes » (désolée pour cette petite invention pédagogique) sont au travail. Donc calmes. Les élèves y sont sages. Alors pas facile de lâcher ça. Surtout si tu enseignes dans des milieux favorisés où cela compte d’avoir des cahiers bien remplis… Alors, comment garder ton degré d’exigence et ne pas y laisser ton énergie ? Car c’est de cela qu’il s’agit. Continuer à demander à tes élèves de s’investir à fond dans la classe tout en gagnant du temps pour toi. Bref, ne plus faire des semaines de 50 heures. Cependant, tu as raison d’être exigent(e) sur la quantité d’écrits à donner aux élèves. Les élèves qui ont travaillé essentiellement sur photocopies, sur ardoise, sur brouillons et qui ne sont pas assez entrainés en rédigeant les contenus des exercices sur les cahiers du jour ou qui n’ont pas assez copié de traces écrites sur les autres cahiers s’en sortiront moins bien au collège. Cependant, il faut savoir doser et surtout s’appuyer sur des stratégies pédagogiques qui profiteront à tes élèves car elles les rendront plus autonomes et responsables. Et par ricochet, t’épuiseront moins. Dans quel ordre prendre les choses ? 1) Se dire qu’il existe des façons de procéder tout aussi efficaces que le fait de donner beaucoup de travail écrit dans les cahiers 2) Accepter de lâcher-prise. Tu ne peux et tu ne dois pas tout contrôler ! 3) Être convaincu(e) que les échanges verbaux entre pairs font progresser aussi vite que des tonnes d’écrits 4) Garder une place importante pour les exercices écrits sur les cahiers du jour 5) Corriger, mais en fin de parcours (pas tous les jours !) 6) Faire de la correction collective un moment de recherche 7) Miser sur l’autonomie de travail plus que sur la quantité d’écrits à produire Un exemple concret ? La recherche en groupe qui dédramatise l’erreur Tu viens de faire une leçon sur l’attribut du sujet. Imaginons qu’il s’agit d’une classe de CM2. Et tu voudrais bien voir ce qu’ils ont compris de tout cela en donnant une série d’exercices. Ça en fait pas mal. Il faudrait s’assurer qu’ils savent reconnaître un attribut dans une phrase, dans un texte, qu’ils ne confondent pas avec un COD, qu’ils l’accordent correctement… Aie, Aie ! Que de travail de correction en vue. Après avoir fait rappeler les règles sur cette leçon, propose un exercice sur « accorder l’attribut du sujet ». Propose un temps de réflexion au brouillon en individuel pendant 5 minutes. Puis demande-leur par binôme ou triplette de faire ensemble l’exercice avec tous les outils de la classe à portée de main pendant 15 minutes. Les traces écrites du cahier de références par exemple. C’est l’occasion de leur montrer que cet outil de classe en est vraiment un. Qu’ils s’en servent comme d’une ressource. Utile et pas seulement rébarbatif. Et pendant le quart d’heure restant, laisse-les recopier leur travail sur les cahiers du jour ou d’exercices. Beaucoup d’erreurs devraient avoir disparu. Surtout remets la mise en commun à plus tard. Le temps pour toi de corriger les cahiers. Que de temps gagné par rapport à tes corrections habituelles. Mets une croix au début de la ligne mais surtout ne corrige pas toi-même. Classe tes cahiers en fonction des erreurs commises. Repère qui il te faudra interroger en priorité le lendemain et surtout prépare ton questionnement pour l’aider à arriver à la solution. Bâtis ton questionnement sur l’erreur qui revient le plus souvent, sur l’erreur à laquelle il faut absolument tordre le cou… La mise en commun qui donne corps à la leçon apprise Voilà. Tout est prêt pour une mise en commun riche et organisée. 100% efficace. Grâce à sa focalisation sur les principales erreurs des élèves. Tu n’as plus qu’à leur demander toute leur attention, de laisser les cahiers dans les casiers. Et oui, ils vont devoir écouter car ils corrigeront en vert ensuite. Une fois que tu auras tout effacé du tableau ! Affiche des erreurs au tableau. Sans dire qui s’est trompé. Laisse de côté ce qui aura été réussi. Lance le débat : pas juste pourquoi ? Et interroge certains que tu as repérés et dont tu sais que l’attention doit être à son plus haut niveau, puisqu’ils se sont trompés ! Encore une autre organisation ? Les ateliers tournants avec plan de travail Crée des pôles de travail, des ateliers dans lequel tu mises sur l’autonomie et la rotation pour garder l’attention constante. Programme cela en fin de séquence. Ce sera une session de révision générale. Différent du cours magistral avec ses tables en autobus, place tes bureaux d’élèves face à face pour créer au moins 6 pôles de travail. Les groupes (hétérogènes) y travaillent 10 minutes avant de passer à l’atelier suivant. Une sonnerie retentira quand il faudra procéder à une rotation. L’auto-correction comme moyen d’apprentissage Prends un atelier en charge : celui qui est le plus difficile ou qui demande le plus

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