gestion de classe

Pourquoi des séances de classe courtes améliorent l’apprentissage?

/Faire des séances de classe interminables, c’est un peu comme tenter de lire Guerre et Paix d’une traite : au début, tout le monde est enthousiaste, mais au bout de 30 minutes, les esprits vagabondent, les bâillements se multiplient, et même le plus studieux finit par regarder l’horloge toutes les deux secondes. Alors, pourquoi ne pas s’épargner ce naufrage collectif ? 1. Les élèves n’ont pas des batteries infiniesLes enfants ne sont pas des ordinateurs : ils n’ont ni mode veille prolongée ni option « concentration turbo ». Après 20 à 30 minutes, leur attention commence à faire des loopings, et ils passent plus de temps à penser à leur goûter qu’à votre leçon passionnante sur les fractions. 2. L’ennui, un invité indésirableUne séance trop longue, c’est le terreau parfait pour voir fleurir des bavardages, des gribouillages… voire des plans machiavéliques pour chiper les bonbons dans votre tiroir (oui, ils savent qu’ils sont là). Alterner les activités permet d’éviter cette spirale infernale et de garder votre calme zen. 3. La méthode des pauses : votre meilleure alliéePensez aux séances comme à une bonne série télé : mieux vaut couper avant qu’ils se lassent. Alterner entre moments calmes et activités dynamiques donne un rythme à la journée et maintient tout le monde en haleine – y compris vous ! 4. Parce qu’il faut penser à VOUS aussi !Avouez-le : qui n’a jamais fini une longue séance en se demandant pourquoi on n’avait pas choisi une carrière de critique gastronomique, plus reposante ? En fractionnant votre planning, vous préservez votre énergie et vous évitez de vous transformer en enseignant grognon dès midi. Une citation pour méditerMaria Montessori, grande pédagogue, nous rappelle : « L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » En d’autres termes, inutile de déverser des heures de savoir d’un coup : un esprit libre et concentré apprendra mieux par petites doses bien rythmées. En conclusion, des séances courtes et rythmées, c’est un peu comme une playlist bien conçue : tout le monde en profite sans décrocher. Et si vous doutez, souvenez-vous : même les marathons ont des pauses ravitaillement. Besoin d’autres idées pour varier vos séances ? Consultez nos ressources sur schooldrive.fr. Vous verrez, votre classe vous remerciera… ou du moins, arrêtera de regarder l’horloge !

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Conseils aux professeurs des écoles débutants pour ne pas craquer

Pourquoi les jeunes enseignants craquent-ils ? Bien sûr les moins jeunes dans le métier ont eux aussi leur lot de difficultés et de craquage, mais on va s’attarder ici à ceux qui débutent. Alors pourquoi sont-ils au bord de la crise de nerf, à deux doigts du burn out, en plein découragement ? Pourquoi certains baissent les bras, décrochent voire démissionnent ? Tu te sens concerné, alors lis cet article, télécharge notre kit du débutant et notre kit gestion de classe. Attention, on ne va pas te donner une recette miraculeuse, mais des conseils pour limiter la casse, des conseils tout simples mais qui ne viennent pas forcément à l’esprit quand on débute. Tu débutes, la fleur au fusil, gonflé(e) à bloc, avec un enthousiasme sans limites. Tu suis depuis quelques temps déjà des baby profs, stars des réseaux sociaux, qui te montrent tout un tas de séances merveilleuses, un matériel superbe, et affichent en plus de ça un magnifique sourire. Certains ont débuté il y a peu, partagent leur travail qui te semble déjà être celui d’un expert. Alors ça t’a donné envie de faire pareil. Et surtout, ça avait l’air super fastoche. Parce que les crises de nerfs, les angoisses, le stress, la fatigue, les soirées studieuses, les week-ends à bosser, c’est pas ce qu’on voit sur les réseaux. Tu as aussi souvent entendu que c’était trop cool la vie d’un professeur des écoles : des journées ultra réduites, des vacances à rallonge, et zéro casse-tête, car le niveau de connaissances demandé, ben ça casse pas trois pattes à un canard. Tranquille. Bref, tu es arrivé(e) pour une première fois dans une classe avec l’innocence d’un nouveau-né. Et très vite, tu as compris.   La 1ere raison évidente à cet état proche du burn out : la charge de travail.    Petit état des lieux (non exhaustif) : –       Préparer de nombreuses séances différentes parce qu’il faut faire le programme et bien rythmer ta journée : impossible à quantifier, c’est infini cette chose-là, car déjà il faut savoir par quel bout commencer, et il faut aussi maîtriser la construction d’une séquence. Tu l’as compris, ça représente beaucoup d’heures. Voire pire. –       Bien comprendre les programmes : selon tes capacités d’analyse, ta rapidité de lecture, ton nombre d’heures de sommeil en retard : plusieurs mercredi et/ou soirées. Voire pire. –       Aider les élèves en difficulté : ça va dépendre de ton secteur et aussi de ta chance (certaines classes sont plus faciles que d’autres). Mais si on ajoute différenciation, PPRE à rédiger, réunions d’équipe éducative, entretiens avec les parents, entretiens avec le psychologue scolaire, coups de téléphone à l’orthophoniste, conseils des maîtres et de cycles., conseils d’école…pffff ça peut monter très haut en termes d’heures. –       Gérer Le quotidien : conseils des maîtres (encore), formations, corrections, projets, évènements particuliers, bilans, LSU ou livrets….Encore de nombreuses heures. Voire pire.   Tu es fatigué(e) à la seule lecture de cette liste. Nous aussi.  Conseils  1.     fais-toi aider … …par les collègues, par les conseillers pédagogiques, par les copains qui débutent aussi. Un regard extérieur est parfois nécessaire pour mieux comprendre, car tu n’as pas assez d’expérience pour analyser ta pratique. Appelle le CPC (conseiller pédagogique) pour qu’il t’observe et te conseille. Travaille avec tes collègues : Répartissez-vous le travail pour aller plus vite, travaille en équipe pour apprendre et être plus efficace.   2.     Utilise des séances clés en main   Là tu kiffes. Oui mais attention à ne pas te faire avoir. Toutes les séances offertes sur le web ne sont pas des chefs-d’œuvre. Il n’y a pas toujours le mode d’emploi, c’est pas forcément adapté à ta classe. Et la séance clé en main n’existe pas toujours. Comment tu fais alors, jeune PE désespéré que tu es ? Tu utilises des manuels AVEC le guide du maître, tu regardes dans les guides EDUSCOL (et oui tu y trouveras des séquences et des séances clés en main), tu piques les séances des collègues qui veulent bien te les passer, tu cherches sur le net (sans y passer des heures en tapant les mots clés précis et en t’assurant de la fiabilité de tes sources, par exemple les blogs des académies qui sont souvent des mines d’or), tu relis tes notes de formation et tu testes les séances travaillées/ présentées.   3.     Limite les corrections  Mises en commun efficaces (lis notre article qui t’explique comment faire), ateliers, exercices auto-correctifs, oral…   4.     Reste modeste. Fais simple, va droit au but, perds pas de temps en bricolages inutiles et en recherches infinies. Reporte les projets titanesques à plus tard. Les pédagogies innovantes te tentent, là encore assure-toi d’avoir compris les bases avant de te lancer dans des façons d’enseigner qui demandent de l’expertise.   La 2ème raison évidente : la difficulté de la gestion de classe et la fatigue physique et nerveuse qui en résulte.         Conseils :   1.     Arrête d’externaliser les problèmes. Ok c’est pas simple. Ok il y a beaucoup d’élèves agités dans la classe. Ok pas de bol ta classe est super difficile. Ok tu as aussi plusieurs élèves à besoin particulier. Tout ça tu n’y peux rien. Mais parfois quand on débute on oublie que manquer d’expertise peut entraîner des erreurs qui coûtent cher en termes de climat de classe. Une séance trop longue ou/et pas adaptée peut rendre la gestion de classe difficile (les élèves se dissipent, sont moins attentifs…). La difficulté à préparer quand on débute rend l’exercice très chronophage, ce qui parfois impacte ton état (si tu es épuisé(e) les élèves vont le ressentir et tu gèreras moins bien). Tu as perdu trop de temps à préparer une séance et tu as baclé les autres séances de la journée ?  Les « flottements » engendrés par ce manque de rigueur provoqueras assurément de l’agitation. Et oui, les élèves peuvent te faire payer très  cher une petite faiblesse. Demande de l’aide à un conseiller pédagogique ou à un collègue expérimenté pour y voir plus clair. Repère les moments où la gestion de classe est plus difficile ou au contraire plus sereine

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