janvier 2023

Progressivité des apprentissages ou comment faire une séquence qui tienne la route ?

Une séquence d’apprentissage est un ensemble de séances qui servent un objectif général. Ces séances suivent une progression.  Chaque séance représente une étape nécessaire. Conçois cette séquence en amont afin d’avoir une vue d’ensemble. Si tu ne réfléchis pas à cette progressivité, alors tu vas chercher des « activités » et remplir l’emploi du temps, c’est vrai, mais sans réellement penser à ce qui va permettre à tes élèves de progresser, et sans cette logique de progressivité. Tu ne sais pas comment faire ? Va jusqu’au bout de cet article, on te donne des solutions ! Ok. Tu es d’accord. Le problème c’est bien cette histoire de progressivité. Dans les programmes on t’annonce l’objectif à atteindre, mais on ne te dit pas comment. Toi, tu débutes, et même avec beaucoup de bonne volonté tu ne peux pas inventer ce que tu ne connais pas. Si tu suis un manuel et son guide du maître il y aura certainement des séances qui suivent une progression, et dans ce cas tu es sauvé. Si tu veux chercher une activité différente de celle proposée dans le manuel, essaye d’abord de bien comprendre comment tu vas permettre aux élèves d’entrer dans cet apprentissage. Tu choisiras des activités plus adaptées au lieu de prendre une activité juste « dans le thème ». Mais malheureusement tu n’as pas forcément un manuel avec une progression. Et tu ne comprends pas vraiment les enjeux des activités proposées. Tu peux aussi ne pas avoir de manuel, en particulier si tu es en maternelle. Alors tu te raccroches à ce qui te rassure : tu cherches des activités en lien avec l’objectif visé. Et tu trouves. Des tonnes d’activités. Tu choisis les plus « sympas » ou celles qui te semblent intéressantes. Mais suivent-elles cette fameuse progressivité ? Dans quel ordre les faire ? Par quoi on commence ? Là on touche un point crucial : ce qu’on appelle la didactique. Tu sais, on adore ces mots spécifiques dans notre métier, mais t’emballe pas, tu pourras difficilement briller en société en étalant ce jargon car la didactique des disciplines ne devrait pas être un thème souvent abordé en soirée ! Tu nous lis et là je suis sûre que tu te dis « c’est bien joli tout ça, mais comment je fais ??? ». Réponse : faut connaître la didactique des disciplines. Ah, on imagine ta tête : notre réponse ne t’aide pas tant que ça. Ça se trouve où la didactique ? On te donne quelques pistes : – Tu peux t’aider des repères de progressions sur Eduscol, cela va déjà t’aider à y voir un peu plus clair. Mais cela reste parfois très vague. Exemple : « L’enrichissement du vocabulaire est un objectif majeur tout au long de l’année » (repères annuels de progression, cycle 2, niveau CP) puis « L’enrichissement du vocabulaire se poursuit » (CE1). Et toi tu es sensé bâtir des séquences avec un tel niveau d’information. Dire que les gens pensent que tout est écrit, de façon claire et précise dans les programmes (ah zut toi aussi tu pensais ça ?). Et non, car sinon les programmes représenteraient une énorme encyclopédie de 72 tomes (pas facile à transporter dans son sac). -Tu peux aller jeter un coup d’œil dans les guides (les guides fondamentaux pour l’enseignement : https://eduscol.education.fr/3107/guides-fondamentaux-pour-l-enseignement). Alors c’est vrai, c’est pas funky saucisse (pardon pour cette expression très très bizarre, mais ça nous fait rire). Mais ne crois pas qu’ils servent uniquement en cas d’insomnie (ça peut tout de même aider !). Parce qu’il faut bien le reconnaître ils sont bien faits. Tu trouves par exemple « Le guide pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle ». C’est énorme à lire, c’est le problème. Mais on t’explique beaucoup de choses en lien avec l’apprentissage du langage et donc du vocabulaire, on te donne des pistes et des exemples d’activités. Et si tu vas jusqu’au bout (sans t’endormir, bien sûr, il s’agit donc d’être judicieux dans le choix de l’heure de cette lecture, et éviter par exemple l’heure de la sieste) on t’explique la mise en œuvre de cet enseignement (exemples d’activités et tout et tout). Ça vaut quand même le coup d’y jeter un coup d’œil surtout quand on est un peu perdu. Il y a de nouveaux guides tous les ans (le dernier né est un guide sur la grammaire) mais tu ne trouves pas encore la totalité des disciplines. Va quand même voir ce qui est à disposition (lien ci-dessus). Et lis ce qui suit. -Tu peux apprendre grâce à des livres spécifiques aux disciplines. Si on garde l’exemple du vocabulaire, alors tu trouveras toutes les réponses dans des livres de chercheurs ou autres personnes cultivées et expertes comme par exemple ceux de l’incontournable Micheline Cellier (Pour enseigner le vocabulaire à l’école élémentaire / Pour enseigner le vocabulaire à l’école maternelle). Là tout est expliqué. Toute la progressivité est étalée, étape par étape. Séquences clés en main. Le rêve. Bon c’est gros aussi à lire, mais nous n’avons pas de baguette magique, il te faudra travailler pour connaître tout ça. Et il y a beaucoup de matières. Et tu veux aussi dormir la nuit. Bon, lis ce qui suit. -Si nous avons un conseil à te donner, choisis une discipline et essaye de t’acculturer à fond cette année sur la didactique de cette discipline. Suis les manuels pour les autres. Chaque année, choisis une nouvelle discipline, même si tu changes de niveau, c’est souvent transposable. Et sers-toi de ce qui est tout fait, le plus possible : demande à ton collègue qui a de l’ancienneté de te passer sa séquence, suis les manuels et surtout le guide du maître (on te le redit, car ça te sauvera) et si tu cèdes à la tentation d’internet, tape « séquence » et non « activité » suivi des mots clés. Exemple : séquence vocabulaire MS et non activité de vocabulaire MS. Incroyable, tu vas encore retrouver le site Eduscol. Et oui il y a des séquences toutes prêtes, clés en main. Et vraiment

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Comment gérer un élève qui a fait une grosse bêtise?

La bêtise est grave lorsqu’elle est injurieuse et/ou violente. Il s’agit souvent d’un élève très agité qui perturbe le fonctionnement de la classe. Interromps la classe de façon théâtrale ! Oui, oui. Ce n’est pas une perte de temps. Tu procèdes à un acte éducatif qui bénéficie à celui qui a commis l’infraction mais aussi à toute la classe.  C’est un des piliers de l’EMC : tu es en train d’éduquer à la règle et au droit ! Et au jugement moral ! Et pas seulement celui qui a enfreint la règle mais tous ceux qui y assistent. C’est un grand moment donc.  Ne panique pas ! Voilà comment tu peux réagir : C’est l’occasion de réunir immédiatement un conseil d’élèves. C’est un moment formel et identifié pendant lequel les élèves et leur enseignant traitent démocratiquement des questions de vie de classe. Il faut réunir ce conseil régulièrement (par exemple de manière hebdomadaire, programmé dans l’emploi du temps, d’une durée de 30 min) et aussi chaque fois que nécessaire. Voici comment procéder :  Dès que le silence absolu est établi, déclare le conseil ouvert. Signale qu’une infraction grave au règlement a été commise et que le conseil d’élèves doit se réunir pour statuer.  A) Reformule le problème sans nommer les personnes concernées. Demande à la classe d’expliciter pourquoi un tel problème gêne la vie de classe et nuit au climat scolaire serein établi jusque-là. Veille à ce qu’aucun nom ne soit donné. C’est du problème que la classe débat. Il ne s’agit pas d’une mise en accusation.  B) Propose un dilemme moral : C’est un scénario imaginé ou tiré de faits réels (la grosse bêtise en question). Tu proposes 2 réactions possibles face à cette situation, sans poser de jugement de valeur, et les élèves en débattent en donnant leur avis et en justifiant leur choix. C’est ce qui aide les élèves à comprendre la situation. Le dilemme moral externalise le problème et fait prendre conscience aux élèves de la nécessité de se fixer des règles de comportement qui nous protègent et protègent les autres.  Tu peux anticiper ce moment en prévoyant quelques dilemmes moraux d’avance. C) Fais conclure le conseil d’élèves sur le fait qu’une telle situation ne peut être tolérée et signale que tu gèreras la situation avec la personne concernée. Nous te conseillons de prendre rendez-vous avec les parents si la situation est grave mais inhabituelle. Invite-les à discuter avec toi. Évite de les « convoquer ». Il y a une explication à tout cela et avant de sortir la grosse artillerie, il faut peut-être aider un enfant qui n’a pas trouvé d’autre solution que d’être violent pour se sortir d’une situation difficile.  Quoiqu’il en soit, discutes-en avec tes collègues ou ton directeur ou ta directrice. Ils connaissent la situation et sont de bon conseil.  Que faire lorsqu’une infraction au règlement est très grave ? Quand les faits sont très graves (très violents verbalement ou physiquement), lorsqu’un élève très agité perturbe sans arrêt le fonctionnement de la classe, le directeur convoque une équipe éducative et éventuellement procède à une information préoccupante ou à un signalement auprès du procureur.  Le règlement de classe trouve donc ses limites face à des cas très difficiles pour lesquels tu te feras épauler par les collègues, le conseil de maîtres et l’équipe éducative.  Si tu veux d’autres conseils sur le gestion de classe, télécharge notre kit du débutant ! (Pour cela inscris-toi à notre newsletter )

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Comment gérer un élève opposant ou provocateur ? Sans y laisser ta santé mentale…

Lis attentivement ce qui suit mais surtout télécharge le kit du débutant !  Dans presque toutes les classes, il y a des élèves difficiles. Mais il y en a de plus durs que d’autres, qui refusent ouvertement de faire le travail donné ou qui poussent l’insolence très loin te faisant douter de ton calme et de ta vocation. Ils mettent ta classe sens dessus dessous, te font sortir de tes gonds et t’occasionnent les reproches de certains parents qui pensent que tu ne gères pas ta classe. Ce n’est pas seulement un problème de débutant… Ces enfants-là ont toujours existé à l’école, ce n’est pas un phénomène nouveau et tous les collègues ont eu à y faire face un jour.  Sache que chez les enfants et les adolescents, les promesses de récompenses ou les menaces de sanctions ont moins d’efficacité que chez les adultes. Les promesses d’une récompense tardive (« quand tu seras grand, quand tu auras fait des progrès, si tu es sage toute la semaine » …) font pschitt. Selon Franck Ramus, chercheur au CNRS « les petites récompenses fréquentes et immédiates sont plus efficaces que les grandes récompenses rares et lointaines ».  QUI EST CET ENFANT PERTURBATEUR ?  « L’élève perturbateur est l’enfant agité, bruyant, dont les perturbations troublent la vie de l’école, le travail des enseignants et celui des autres élèves » : c’est ainsi que le définit Thierry Troncin de l’INSPE de Bourgogne.  De lui, tu parles tout le temps. Dans la salle des maîtres, pendant les récréations et chez toi à tous ceux qui t’entourent… Il est l’enfant obsédant, le poil à gratter…  De son côté, Serge Boimare parle de « peur d’apprendre ».  VOICI UN PETIT LISTING DE TOUT CE QUE TU PEUX ESSAYER POUR SORTIR GRANDI(E) ET OUTILLÉ(E) DE CETTE SITUATION ETAPE 1 : NE LAISSE JAMAIS TA CLASSE SANS SURVEILLANCE Un enseignant du premier degré est responsable en permanence des élèves qu’on lui confie. C’est le code de l’Éducation ! Si un élève fugue, quitte la classe sans ton aval, appelle ton directeur/ta directrice ou un autre adulte de l’école pour aller à sa recherche. Si c’est impossible, préviens la police puis les parents.  Cet événement nécessite immédiatement la convocation d’une équipe éducative et un courrier d’information à l’IEN.  ETAPE 2 : PREVOIS DES LIEUX DE REPLI Installe dans ta classe un coin calme où se réfugient les colériques. Une tente, un tipi, des tapis, un casque de tondeuse à gazon pour s’isoler du bruit du reste de la classe, la possibilité de s’allonger, des coussins… Cela détend la situation.  ETAPE 3 : NE L’OBLIGE PAS A FINIR SON TRAVAIL On parle ici de troubles envahissants du comportement. Il est inutile d’exiger le même travail, le même rythme que pour les autres. Si cet élève décide de ne pas faire son travail ouvertement, précise-lui que c’est son choix mais qu’il se prive de connaissances et de savoirs. Surtout affiche un calme sans failles. Tant que tu gères bien le groupe-classe, tout reste à ton avantage !  Peut-être angoisse-t-il à l’idée de rater, de ne pas comprendre alors aide-le à commencer son travail, met-le sur la voie. Il appréciera cette attention et cherchera à te faire plaisir. Ce sont les conseils de Serge Boimare ! ETAPE 4 : JOUE LES OBSERVATEURS Note sur ton cahier d’incidents comment l’enfant se comporte quand tout va bien et les éléments qui expliquent ce bien-être.  Note ce qui le fait sortir de ses gongs.  Ces éléments sont précieux pour le comprendre et fixer ton attitude. Tu éviteras ainsi les situations de stress car tu sauras décoder les éléments qui annoncent la crise.  Tu l’anticiperas et peut-être même l’éviteras.  ETAPE 5 : FAVORISE LA CO-EDUCATION Dis-toi que les parents de cet enfant sont sûrement en très grande souffrance. Montre que tu essaies des choses, que tu es patiente et compréhensive mais que tu agis dans un cadre.  Les RDV avec les parents ne remplacent pas les équipes éducatives et les informations préoccupantes quand elles sont nécessaires.  ETAPE 6 : DEPERSONNALISE LE REPROCHE Et oui ! C’est bizarre comme conseil mais cela marche. Il refuse de faire son travail, garde ton calme et parle avec ta classe. Lance un débat. Pour quelles raisons ne faut-il pas refuser de faire le travail donné, de quoi se prive-t-on quand on refuse ce que l’école propose ?  Cela équivaut un peu à faire diversion. Mais cela fonctionne souvent.  Cette stratégie appliquée par un(e) PE tout sourire et calme a encore plus de chance de marcher ! ETAPE 7 : PRIVE L’AGITATEUR DE SON PUBLIC Le rire des autres, leurs sourires en coin à la moindre bêtise sont des validations et des encouragements. Tords le cou à ces attitudes complices. Si le reste de la classe est cadré et si le travail est organisé, l’agitateur isolé aura moins d’espace pour bouger.  Souvent, la classe aime que l’agitateur s’agite car ainsi il concentre les reproches du/de la PE et certains vivent ainsi dans la tranquillité, se faisant passer pour plus sages qu’ils ne le sont en réalité. Toute l’attention se focalise sur lui et ils mènent leurs affaires comme bon leur semble.  Si tu te rends compte de cela, il faut intervenir et leur dire que tu n’es pas dupe et que c’est répréhensible de fonctionner de façon perverse. L’agitateur ne doit pas devenir bouc-émissaire.  ETAPE 8 : SOIS EXPLICITE Explique clairement ce qu’est le comportement attendu à toute la classe. Continue à t’adresser au collectif. Donne des exemples de comportements attendus et félicite les élèves lorsqu’ils répondent positivement à tes demandes. Félicite l’enfant agité lorsqu’il essaie, n’attends pas la perfection toute de suite.  Propose un règlement de classe assorti de sanctions réparatrices anticipées à l’avance. Télécharge le kit du débutant de Schooldrive pour avoir des informations sur le règlement de classe.  ETAPE 9 : FAIS DES RETOURS POSITIFS ET AIDE-LE À BIEN TRAVAILLER ! Ne dénigre jamais l’enfant devant ses camarades. L’humiliation génère la violence. Sur l’instant, tu es soulagé(e) mais tu renforces son agressivité.

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Comment mener une séance de motricité sans stress, sans moment de panique ou de désespoir?

Tu veux savoir comment survivre à ces moments difficiles ? Tu veux savoir comment contenir un troupeau de petits lutins qui hurlent, n’écoutent rien, courent partout ? Tu veux savoir comment éviter les disputes lors des longues files d’attentes devant une activité ? Tu veux savoir comment enseigner la motricité alors que tu n’arrives pas à tenir ton groupe dans ce moment-là ? Bref, tu veux savoir comment t’en sortir. Normal !  Tu veux quelques conseils ? Car oui, une séance de motricité agréable avec des élèves qui écoutent c’est possible. A chaque problème, des solutions Ils courent dans le couloir – Rappelle les règles en classe, au coin regroupement, avant de partir.  – Sois ingénieux(se) pendant le déplacement : tu diriges une file d’espions, de petites souris qui se déplacent sans bruit, sur la pointe des pieds. Tu en fais des caisses. Ça marche. Ils ne respectent pas les règles – Relis attentivement le problème précédent, à cet âge on oublie vite…Alors répète systématiquement les règles. – Assure-toi que tes élèves sont calmes avant la séance (s’ils étaient déjà excités, les règles seront plus difficiles à respecter). – Cadre bien ta séance (pas de temps mort, tout est bien préparé, anticipé). – Soigne tes consignes et vérifie qu’ils ont bien compris, que les activités sont adaptées, que les temps d’attente ne sont pas trop longs en cas de parcours ou d’ateliers. – Propose un atelier en classe pour reconstituer une séance, un jeu avec des pions, du matériel miniature et profites-en pour faire verbaliser les règles, en les mimant avec des personnages, ou avec des images. Ils courent partout dans la salle en arrivant – Donne-leur une consigne avant d’arriver dans la salle (aller chercher du matériel, s’asseoir sur un banc…). – Donne l’exemple et assis-toi, ils vont t’imiter. – Trouve un moyen de les intéresser en montrant du matériel, attire leur attention (clochette, tambourin…). Ils se disputent dans les files d’attente – Si ce sont des ateliers, multiplie les ateliers pour qu’il y ait peu d’élèves sur le même poste. – Propose pour chaque activité une version plus simple ou plus complexe : tu différencies et en même temps tu augmentes le nombre de passages. – En cas de parcours, signale par des plots différents points de départ. S’ils ne partent pas tous du même endroit, alors il y aura moins de file d’attente au départ. – Forme des groupes et fais-les tourner sur les ateliers. – Place un adulte près d’une activité à risque, ou qui nécessite un peu d’aide. Si un élève met trop de temps pour réaliser l’activité, alors les autres vont s’ennuyer et s’agiter. Tu ne sais pas qui a fait quoi – Fais des ateliers tournants c’est plus simple à contrôler. – Pour les jeux collectifs divise la classe en 2 c’est plus simple à observer. Attention les observateurs / spectateurs ont une mission d’observation précise (compter quelque chose, observer un élève en particulier…) sous peine d’ennui et d’agitation. – Décide lors d’une séance donnée d’observer plus particulièrement un groupe, une activité. Tu observeras un autre groupe d’élèves la séance suivante. (N’oublie pas ta petite grille pour noter tes observations). – Prends des photos. Les activités ne sont pas adaptées à tout le monde – Propose différents niveaux de difficulté pour une même activité. Les élèves voient mieux leurs progrès, peuvent choisir en fonction de leurs capacités. – Anticipe les activités plus complexes et soit présent(e) à proximité pour rassurer, tenir une main, encourager. – Étudie le parcours commun proposé et mis en place par tes collègues. Tu ne peux pas tout ranger et refaire un nouveau parcours quand les classes s’enchainent dans la salle de motricité, mais tu peux adapter les consignes, adapter le matériel (nombre d’objets, hauteur…) éviter un passage trop difficile, rajouter une activité sans avoir trop de matériel à installer. Le retour en classe est compliqué : ils sont surexcités – Instaure un petit temps de relaxation à la fin de la séance. Allongés par terre, yeux fermés, on tente d’entendre tous les bruits environnants. Puis de retour en classe, on évoque les bruits entendus et on les liste. – Prévois un bilan à la fin de chaque séance. Tout le monde est assis et on évoque la séance, les progrès, les difficultés, le programme de la séance suivante, les défis à relever la prochaine fois…Tout ça dans la salle de motricité avant de revenir dans la classe. Alors ne rajoute pas de difficulté à la difficulté ! – Une séance de motricité c’est très difficile à mener, surtout quand on débute. Alors prépare-la soigneusement. – Pense à la progressivité dans ta séquence. Un parcours c’est bien si les consignes évoluent, si les activités se complexifient au fur et à mesure de la séquence. S’ils se lassent parce que tu proposes toujours la même chose, ils te le feront savoir.  – Varie les activités, fais-leur découvrir du matériel, des jeux motivants.  – Si ton Atsem t’accompagne, évoque avant ce que tu attends exactement (attitude, rôle, placement).  Relis ces conseils avant tes séances et lors de la préparation. Tu progresseras avec le temps quand tu auras mis en place tous ces gestes professionnels. ET surtout même si c’est difficile, ne supprime pas cette activité, c’est important pour tes élèves.  Tu trouveras davantage de conseils sur notre kit. Télécharge-le ! 

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